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Le procès de cinq militants du climat débute à Bâle

Cinq militants du climat se retrouvent devant le tribunal pénal bâlois pour leur participation au blocus du siège de l'UBS le 8 juillet 2019 (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
Cinq militants du climat se retrouvent devant le tribunal pénal bâlois pour leur participation au blocus du siège de l'UBS le 8 juillet 2019 (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
Quelque 70 militants ont manifesté devant le tribunal pénal de Bâle mardi pour apporter leur soutien. © Keystone/Dominique Spirgi
Quelque 70 militants ont manifesté devant le tribunal pénal de Bâle mardi pour apporter leur soutien. © Keystone/Dominique Spirgi
Quelque 70 militants ont manifesté devant le tribunal pénal de Bâle mardi pour apporter leur soutien. © Keystone/Dominique Spirgi
Quelque 70 militants ont manifesté devant le tribunal pénal de Bâle mardi pour apporter leur soutien. © Keystone/Dominique Spirgi
Cinq militants du climat se retrouvent devant le tribunal pénal bâlois pour leur participation au blocus du siège de l'UBS le 8 juillet 2019 (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
Cinq militants du climat se retrouvent devant le tribunal pénal bâlois pour leur participation au blocus du siège de l'UBS le 8 juillet 2019 (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS


Publié le 05.01.2021


Le procès de cinq militants du climat a débuté mardi devant le tribunal pénal de Bâle. Ils ont participé à un blocus du siège de l'UBS dans la cité rhénane à l'été 2019. La banque a entre-temps retiré ses plaintes.

Les audiences devant le tribunal ont lieu parce que les militants ont fait recours contre des ordonnances pénales du Ministère public bâlois prévoyant jusqu'à 150 jours-amendes de 30 francs. Ils sont notamment accusés de dommages à la propriété, de contrainte et d'émeutes. Plusieurs douzaines d'audiences sont prévues ces prochaines semaines dans cette affaire.

Le blocus de l'entrée principale du bâtiment administratif de l'UBS à Bâle le 8 juillet 2019 était une action du Mouvement Collective Climate Justice. Les militants avaient empilé des branches et gribouillé des façades avec du charbon afin de protester contre les investissements de la banque dans les énergies fossiles. Au même moment, des militants avaient manifesté au siège du Credit Suisse à Zurich.

Retrait des plaintes

Les avocats des cinq militants ont demandé le renvoi des ordonnances pénales au Ministère public. Pour cause: il a été annoncé à l'audience que l'UBS avait retiré en décembre ses plaintes pour motif de désintérêt.

Ces avocats ont accusé le Ministère public de n'avoir "en aucune façon" suffisamment clarifié les faits. Ils ont avancé qu'on faisait donc face à une procédure gonflée et que cela revenait finalement à criminaliser l'activisme politique ainsi que la liberté d'expression et celle de réunion.

L'unique juge a refusé le renvoi au Ministère public. Selon elle, les faits ont été suffisamment clarifiés: il n'y a aucun doute que les militants étaient sur place et qu'ils ne sont pas partis, même après que la police leur a demandé d'évacuer les lieux.

Les peines ont donc correctement été prononcées, a-t-elle estimé. Mais d'admettre qu'il était incontestable que le délit de violation de domicile n'était plus valable après le retrait des plaintes de la banque.

Solidarité devant le tribunal

Au début du procès, quelque 70 activistes se sont rassemblés devant le bâtiment du tribunal pour manifester leur soutien envers les militants jugés. L'une de ces derniers a été dispensée d'assister au procès mardi, elle était donc représentée par son avocat.

Le procès doit durer plusieurs jours. Le verdict est prévu le 22 janvier.

ats

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