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Le projet de "Smart City" commence à prendre forme à Neuchâtel

La Ville de Neuchâtel, ici avec le conseiller communal Didier Boillat, en charge du développement technologique, privilégie une stratégie "Smart City" à "taille humaine". © Philippe Lebet - Keystone-ATS
La Ville de Neuchâtel, ici avec le conseiller communal Didier Boillat, en charge du développement technologique, privilégie une stratégie "Smart City" à "taille humaine". © Philippe Lebet - Keystone-ATS


Publié le 30.11.2022


Le développement de la ville de Neuchâtel en tant que "Smart City", ou ville intelligente, prend forme. Un premier soutien de 250'000 francs a été décroché dans le cadre d'un partenariat impliquant Microcity, l'Université de Neuchâtel et le chef-lieu cantonal.

Le partenariat vise à définir une stratégie collaborative et de la faire valider par le biais de quatre projets pilotes, a indiqué mercredi à Neuchâtel le conseiller communal Didier Boillat, en charge du développement technologique. L'idée consiste à "alimenter" une bibliothèque d'idées expérimentales.

Le projet veut ainsi réunir des acteurs locaux issus de la société civile, de l'administration et de l'écosystème de l'innovation. La Ville de Neuchâtel promeut une "Smart City" non technologique, mais fondée sur une nouvelle façon d'appréhender l'innovation, a dit Didier Boillat, en parlant de "transition numérique participative".

Innovation sociétale

Au-delà d'intégrer l'intelligence connective à l'action publique, la Ville agit dans le cadre du positionnement stratégique de la région Littoral, l'une des quatre du canton. Le projet prolonge aussi la fusion de Neuchâtel avec ses voisines (Corcelles-Cormondrèche, Peseux et Valangin) pour créer une entité de 45'000 habitants.

Le modèle se fonde sur l'innovation "sociétale", a précisé Didier Boillat. Hugues Jeannerat, professeur à l'Université de Neuchâtel, s'est réjoui de l'originalité d'un projet qui amène de nouvelles pratiques. Microcity apporte de son côté sa vocation de plateforme d'innovation cantonale, a décrit son directeur Jean-Marc Brunner.

Quatre axes sont privilégiés: enjeux environnementaux et durabilité, vivre-ensemble et bonne intelligence, culture et innovation ainsi qu'attractivité économique et domiciliation. Le premier pas consiste à créer une plateforme numérique sur laquelle les participants pourront échanger des idées et former des projets.

Budget de 500'000 francs

Budgété à 500'000 francs, le projet bénéficie donc d'un soutien de 250'000 francs du canton et de la Confédération, via le programme NPR (Nouvelle politique régionale). La Ville apporte 200'000 francs, le solde venant de l'Université et de Microcity, une institution initiée par l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

Selon la définition usuelle, une ville intelligente est une collectivité publique utilisant les technologies de l'information et de la communication (TIC) dans le but d'améliorer la qualité des services urbains ou de réduire leurs coûts.

ats

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