Lea Sprunger est prête à en découdre aux championnats d'Europe de Berlin, où elle visera l'or sur 400 m haies vendredi soir (finale à 20h50). L'or et rien que l'or.

"Je me sens bien. Je suis vraiment impatiente d'en découdre", explique la Vaudoise de 28 ans, qui entrera en lice mercredi en demi-finales.

"Mon objectif est toujours le même: j'espère ramener la plus belle des médailles à la Suisse", glisse-t-elle. N'a-t-elle pas regretté d'avoir clamé avant même l'entame de la saison estivale qu'elle viserait l'or dans l'Olympiastadion? "Non. Je me suis toujours fixé des objectifs élevés. Mais des objectifs réalisables aussi. J'assume cette ambition", lâche la médaillée de bronze du 400 m haies des Européens 2016.

"Je peux prétendre à la médaille d'or. Comme j'aurais pu y prétendre si j'avais décidé de disputer le 400 m plat. J'espère d'ailleurs ne pas m'être trompée dans mon choix", souligne dans un éclat de rire Lea Sprunger, qui sort d'un camp d'entraînement de dix jours à Davos où l'accent a été mis sur la résistance et l'endurance, avec un peu de musculation et de force.

"On prépare cette compétition depuis des mois. A moi de faire ce qu'il faut sur la piste, de montrer ce dont je suis capable", poursuit la 5e du 400 m haies des Mondiaux 2017. "J'ai suffisamment d'expérience pour être capable de saisir ma chance. J'ai connu des hauts et des bas tout au long de ma carrière. Ce sont ces bas qui m'ont forgée. J'en avais déjà eu la preuve l'an dernier aux Mondiaux. Je suis désormais en confiance dans les grands championnats", assure-t-elle.

"Ma préparation a été excellente tout au long de la saison. Et j'ai livré ma course de référence sur 400 m plat (réd: le 1er juillet à La Chaux-de-Fonds où elle a battu son record de Suisse en 50''52) au sortir d'un bloc d'entraînement. Je me retrouve dans la même situation ici. ce qui me donne également confiance. Je n'ai pas encore réussi de course de référence sur 400 m haies, et j'espère bien que ce sera pour cette semaine", conclut-elle.

ats