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Légère baisse de l'activité de construction au 4e trimestre

Les chiffres d'affaires du secteur principal de la construction devraient encore un peu progresser cette année (archives). © KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER
Les chiffres d'affaires du secteur principal de la construction devraient encore un peu progresser cette année (archives). © KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER


Publié le 22.11.2017


L'activité dans le secteur de la construction a fléchi au quatrième trimestre. L'indice de la branche établi par Credit Suisse et la SSE a reculé de 2 points en l'espace de trois mois, à 145 points. Il progresse toutefois de 1 point en variation annuelle.

Les chiffres d'affaires corrigés des variations saisonnières attendus dans le secteur principal de la construction sont inférieurs de 1% à ceux du trimestre précédent, indiquent mercredi le numéro deux bancaire helvétique et l'association faîtière de la construction, la Société suisse des entrepreneurs (SSE).

Ce léger repli est imputable au génie civil (-3,3%), l'indice du bâtiment ayant lui augmenté de 1,4%. Globalement, les chiffres d'affaires du secteur principal de la construction devraient encore un peu progresser cette année.

Perspectives mitigées

S'agissant de leur évolution à plus long terme, les perspectives sont mitigées, relèvent la SSE et Credit Suisse. La croissance attendue du PIB à 1,7% en 2018 devrait soutenir la conjoncture du bâtiment, notamment la demande en surfaces commerciales et propriétés du logement.

Dans le même temps, le dynamisme de la conjoncture accroît la probabilité d'un premier relèvement des taux d'intérêt par la Banque nationale suisse (BNS). Bien qu'improbable, un tour de vis dès le second semestre 2018 n'est pas totalement exclu, estiment la SSE et Credit Suisse.

Une telle évolution pourrait entraîner des corrections, surtout dans la construction de logements, laquelle est de plus en plus décorrélée de la demande des locataires. Les carnets de commandes bien remplis laissent toutefois présager qu'une telle correction ne se fera pas sentir avant 2019.

La demande du génie civil, qui émane largement du secteur public, devrait être moins sensible à l'évolution des taux. Dans l'ensemble, les perspectives pour 2018 restent donc inchangées.

ats

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