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Experts liés à l'OMS: jusqu'à six semaines pour la 2e dose Moderna

Les experts consultatifs de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandent désormais l'utilisation du vaccin de Moderna face à la pandémie (archives). © KEYSTONE/AP/Michael Holahan
Les experts consultatifs de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandent désormais l'utilisation du vaccin de Moderna face à la pandémie (archives). © KEYSTONE/AP/Michael Holahan
Les experts consultatifs de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandent désormais l'utilisation du vaccin de Moderna face à la pandémie (archives). © KEYSTONE/AP/Michael Holahan
Les experts consultatifs de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandent désormais l'utilisation du vaccin de Moderna face à la pandémie (archives). © KEYSTONE/AP/Michael Holahan


Publié le 26.01.2021


Les experts consultatifs de l'OMS sur la vaccination recommandent une utilisation du vaccin Moderna, dont la seconde dose peut être administrée jusqu'à six semaines après la première. L'institution doit décider si elle l'ajoute à sa liste d'homologation d'urgence.

Après sa réunion de jeudi dernier, le groupe d'experts (SAGE) a annoncé mardi à Genève qu'il préconisait l'utilisation de deux doses avec 28 jours d'intervalle. Mais il estime aussi que le délai peut être allongé à 42 jours si un pays observe des pénuries d'approvisionnement, tout en continuant de surveiller l'efficacité de l'immunisation. Les Etats doivent distribuer leurs doses parce que "vont arriver", a affirmé à la presse une responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Comme pour le vaccin de Pfizer/BioNtech, le SAGE recommande de n'administrer celui de Moderna que dans des sites où les réactions anaphylactiques importantes peuvent être prises en charge. Cette requête est habituelle pour chaque campagne d'immunisation, explique de son côté l'OMS.

Les femmes enceintes ne devraient elles pas être vaccinées pour le moment, sauf celles qui sont parmi les soignantes ou qui ont des comorbidités. D'autres études doivent être analysées avant d'élargir la recommandation, a affirmé le président du SAGE. Autre indication, les experts ne préconisent pas de vacciner les voyageurs internationaux de manière préférentielle, étant donné la pénurie actuelle.

Le SAGE est constitué habituellement de 15 membres indépendants. Mais il a lancé en juin dernier un groupe de travail de 26 personnes face à la pandémie. Après ces recommandations provisoires annoncées mardi, l'OMS doit désormais décider si elle attribue une homologation d'urgence à ce vaccin.

1 vaccin déjà homologué

"Nous travaillons avec Moderna pour que cela soit rapide", a aussi affirmé une responsable de l'organisation. Après l'annonce de l'entreprise lundi que son vaccin était efficace contre les variants britannique et sud-africain, elle ajoute que "des preuves cliniques" devront être observées.

Fin décembre, l'OMS avait homologué le vaccin Pfizer/BioNtech pour les situations d'urgence. Plusieurs autres doivent être examinés dans les prochaines semaines. Chaque Etat peut décider de sa propre validation d'urgence. Mais certains d'entre eux attendent la décision de l'OMS avant d'autoriser la mise sur le marché de vaccins ou de médicaments.

Outre cette recommandation, un autre groupe lié à l'OMS a revu de son côté des directives sur les soins aux patients affectés par le coronavirus. Celles-ci appellent notamment à une prise en charge durable des personnes qui conservent des symptômes pendant longtemps ou confirment encore que la position ventrale est efficace pour améliorer l'oxygénation de ceux qui sont atteints. Les personnes infectées devraient encore pouvoir mesurer le taux d'oxygénation dans leur sang lorsqu'elles sont chez elles.

ats

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