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Les patrons suisses préfèrent l'indépendance à l'argent

Les Suisses sont 45% à évoquer la volonté d'indépendance pour justifier la création de leur propre entreprise (photo symbolique). © KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER
Les Suisses sont 45% à évoquer la volonté d'indépendance pour justifier la création de leur propre entreprise (photo symbolique). © KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER


Publié le 19.06.2017


Les patrons suisses sont plutôt attirés par le scénario d'être leur propre chef que par l'argent. Cette motivation est à l'inverse de leurs homologues dans le monde, révèle une étude publiée lundi à Genève par HSBC Private Bank.

Au total, seuls 29% de 115 "entrepreneurs suisses à succès" affirment s'être lancés pour améliorer leur situation financière personnelle. Ils sont en revanche 43% dans le monde en moyenne.

Les Suisses sont 45% à évoquer la volonté d'indépendance, devant l'amélioration d'eux-mêmes à 30% et la poursuite d'un centre d'intérêt en 4e position.

Dans le monde, sur quelque 4000 patrons interrogés, une différence est observée entre ceux qui sont âgés d'une vingtaine d'années et ceux qui dépassent 50 ans. Les plus jeunes sont plus d'un quart à vouloir réussir pour eux-mêmes, un quart à vouloir avoir un impact économique positif et légèrement moins à vouloir avoir un effet notamment sur leur communauté.

Appel à une fiscalité favorable

Chez les plus âgés, l'impact économique positif arrive devant avec 20%, suivi de la volonté de réussir pour soi-même puis d'avoir un effet sur la communauté. Les patrons suisses dirigent de plus petites entreprises que la moyenne mais souhaitent augmenter leur personnel de 40% dans les cinq prochaines années.

Environ trois quarts d'entre eux estiment que leurs affaires vont croître grâce aux activités à l'étranger, soit par de nouveaux bureaux ou par les exportations. Selon 40% d'entre eux, la concurrence constitue le premier obstacle à une croissance, devant la capacité d'accéder à un nouveau marché ou au crédit. Près d'un tiers appellent à une fiscalité favorable pour soutenir leur extension.

Et seuls à peine plus d'un tiers pourraient vendre leur entreprise, en dessous de la moyenne. Ils sont en revanche 58% en Grande-Bretagne et 46% en Allemagne.

ats

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