Les syndicats de Skoda rejettent une nouvelle offre salariale
Les syndicats de Skoda ont déclaré mardi que la dernière proposition de revalorisation salariale de la part de la filiale de Volkswagen n'était pas à la hauteur de leurs attentes. Ils se sont dits prêts à revenir sur certains accords conclus précédemment.
La direction du constructeur automobile tchèque a porté son offre de hausse de salaire à 10%, assortie d'une prime exceptionnelle, a auparavant rapporté l'agence CTK, citant une source anonyme. "L'équipe de négociation a déterminé que l'offre n'était pas satisfaisante et ne répondait pas au mandat qu'elle a reçu", ont déclaré les syndicats dans un communiqué publié sur internet.
Le responsable syndical Jaroslav Povsik a déclaré précédemment que les représentants du personnel pourraient lancer un appel à la grève en mai en l'absence d'accord. Les syndicats réclament une hausse des salaires à deux chiffres cette année.
Grèves rares
Skoda, devenu la deuxième marque la plus rentable de Volkswagen en termes de marge opérationnelle, a accru ses ventes mondiales de 6,6% en 2017, au nouveau record de 1,2 million de véhicules.
Les grèves sont rares en République tchèque, pays qui a le plus faible taux de chômage de l’Union européenne grâce entre autres à la bonne santé de son industrie automobile.
Les usines de Skoda ont réalisé à elles seules 60,7% de la production industrielle tchèque en 2017. Le constructeur a aussi des sites de production en Chine, en Inde et en Russie.
ats, reu