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Les tweets de Trump examinés dans le cadre de l'enquête russe

Donald Trump diffuse quotidiennement des messages sur Twitter. © KEYSTONE/AP/EVAN VUCCI
Donald Trump diffuse quotidiennement des messages sur Twitter. © KEYSTONE/AP/EVAN VUCCI


Publié le 27.07.2018


Le procureur spécial, chargé de déterminer s'il y a eu une collusion entre la Russie et l'équipe de Donald Trump lors de la présidentielle américaine de 2016, étudie les tweets du président. Il tente de déterminer s'ils peuvent constituer une obstruction à la justice.

Robert Mueller s'intéresse notamment aux messages présidentiels, nombreux et souvent colériques, diffusés sur Twitter visant le ministre de la justice Jeff Sessions et l'ancien directeur du FBI, James Comey, limogé par M. Trump en mai 2017, rapporte le New York Times jeudi, citant trois sources "informées de cette affaire".

Le milliardaire républicain a coutume de s'épancher sur son réseau social favori sur l'enquête russe, qu'il considère comme "la pire chasse aux sorcières de l'histoire américaine". Sur Twitter, il a également déjà qualifié James Comey de "visqueux" et de "détraqué" et a reproché plusieurs fois à son ministre de la justice, Jeff Sessions, de s'être récusé dans cette affaire.

Numéro deux du DoJ attaqué

L'enquête de M. Mueller tente notamment de déterminer si le renvoi de James Comey, qui enquêtait sur l'ingérence russe, relève de l'obstruction de justice.

Toujours dans le dossier russe, le chef de file des républicains à la chambre des représentants, Paul Ryan, s'est dit opposé jeudi à la tentative d'élus de son camp de faire limoger le numéro 2 du ministère américain de la justice Rod Rosenstein, qui supervise l'enquête sur l'ingérence russe dans l'élection de 2016.

Un petit groupe de partisans du président Donald Trump à la chambre des représentants a présenté une demande visant à obtenir le départ de Rod Rosenstein lundi. Ils ont argué que le ministère de la justice avait échoué à présenter des documents au congrès concernant plusieurs enquêtes, dont l'une en 2016 sur la démocrate Hillary Clinton.

La tentative d'obtenir la tête de M. Rosenstein est notamment emmenée par Jim Jordan, un élu de l'Ohio qui a annoncé jeudi qu'il se lançait dans la course pour succéder à Paul Ryan en tant que président de la chambre. M. Ryan ne se représentera pas en novembre.

ats, afp

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