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Les zones de désescalade en Syrie en discussion à Astana

Ce nouveau round de négociations devrait porter sur la définition des contours des zones de désescalade proposées par la Russie (archives). © KEYSTONE/AP/HASSAN AMMAR
Ce nouveau round de négociations devrait porter sur la définition des contours des zones de désescalade proposées par la Russie (archives). © KEYSTONE/AP/HASSAN AMMAR


Publié le 13.09.2017


De nouveaux pourparlers de paix entre le régime de Damas et rebelles syriens se sont ouverts mercredi à Astana. Ils visent à progresser dans la mise en place des "zones de désescalade" prônées par Moscou pour apaiser les tensions.

Des discussions "au niveau des experts" ont eu lieu mercredi entre représentants des trois pays parrains des pourparlers - la Russie, l'Iran et la Turquie - pour poser les bases de discussions directes entre régime syrien et rebelles jeudi et vendredi, a indiqué le ministère kazakh des Affaires étrangères.

Il s'agit du sixième round de négociations se tenant dans la capitale kazakhe depuis le début de l'année. Cette session devrait porter sur la définition des contours des zones de désescalade dans les régions d'Idleb (nord-ouest), de Homs (centre) et dans la Ghouta orientale, près de Damas.

La Russie a déjà déployé sa police militaire dans le sud du pays, dans la Ghouta orientale et dans certaines parties de la région de Homs dans le cadre de ces zones de désescalade, censées permettre l'instauration d'un cessez-le-feu durable en Syrie.

Peur de l'Iran

La mise en place d'une quatrième zone dans le sud de la Syrie avait été évoquée lors des derniers pourparlers d'Astana, en juillet. Mais le sujet reste sensible: Israël et les Etats-Unis redoutent une ingérence iranienne après un cessez-le-feu conclu sous l'égide de Moscou et de Washington en juillet.

Le processus de paix d'Astana est parrainé par la Russie et l'Iran, alliés de Damas, et la Turquie, soutien des rebelles. Il se concentre sur les questions militaires et techniques et se déroule en parallèle de celui, politique, de Genève.

L'envoyé de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a indiqué qu'il espérait lancer en octobre des pourparlers de paix "réels et substantiels" entre le régime et l'opposition à Genève. Les Nations unies ont organisé plusieurs sessions de pourparlers dans la cité de Cavlin, qui ont dans l'ensemble échoué, butant toujours face aux divergences sur le sort du président Bachar al-Assad.

ats, afp

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