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Ligue des champions: Bâle soufflé par la tornade Manchester City

Manchester City beaucoup trop fort pour Bâle © KEYSTONE/WALTER BIERI
Manchester City beaucoup trop fort pour Bâle © KEYSTONE/WALTER BIERI


Publié le 13.02.2018


Comme redouté, il n'y a pas eu photo entre le FC Bâle et Manchester City, en 8e de finale aller de la Ligue des champions.

Malgré toute leur bonne volonté, les Rhénans n'ont rien pu faire face à ce qui est, peut-être, la meilleure équipe au monde actuellement (4-0).

On le savait, il aurait fallu un miracle pour que le FCB obtienne un bon résultat mardi contre le leader incontesté de la Premier League. Dommage quand même puisque certains ingrédients du miracle, certains éléments des désormais célèbres nuits magiques bâloises, étaient manifestement réunis au Parc Saint-Jacques.

Un air de déjà vu avec un cador ultra-dominateur, des Rhénans acculés mais soucieux de tenter quelque chose à chaque occasion qui se présente et, justement, quelques opportunités intéressantes en contre. Le plus souvent en jouant le ballon dans le dos des défenseurs centraux anglais. Toutefois ni Dimitri Oberlin (6e) ni Valentin Stocker (15e) n'ont eu le geste juste devant le portier Ederson.

Pas plus que l'arbitre, qui aurait dû donner un penalty aux Suisses pour une obstruction de Nicolas Otamendi sur un Oberlin ayant réussi son dribble. Une ouverture du score bâloise aurait potentiellement mis le feu au Joggeli, et - pourquoi pas ? - au FCB.

Néanmoins, si les conditions du miracle étaient réunies, celles du triomphe de l'implacable réalité l'étaient aussi. Les Citizens, ont frappé une première fois à la 14e sur un corner de Kevin De Bruyne repris de la tête par Ilkay Gündogan, et n'ont ni concédé le 1-0 à Oberlin ni l'égalisation à Stocker.

Bernardo Silva, seul dans la surface de réparation, a inscrit le 2-0 à la 18e. Sergio Agüero, au tir si facilement armé qu'on en oublierait presque que cela requiert une maîtrise hors du commun, le 3-0 à la 23e. Une démonstration. Une correction. Une exécution. Sous les yeux du sélectionneur de l'équipe de Suisse Vladimir Petkovic et, assis à côté de lui, de son homologue allemand Joachim Löw.

Même constat d'impuissance après la pause. Mohamed Elyounoussi a bien tenté sa chance à la 48e - parade d'Ederson - mais, quatre minutes plus tard, Gündogan a battu Tomas Vaclik une deuxième fois.

ats

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