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Limogeage d'une conseillère de Donald Trump critiquée par Melania

Melania Trump avait réclamé mardi le limogeage de la conseillère de Donald Trump (archives). © KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI
Melania Trump avait réclamé mardi le limogeage de la conseillère de Donald Trump (archives). © KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI


Publié le 15.11.2018


Nouveau remous au sein de l'exécutif américain. Une conseillère du président américain Donald Trump a été remerciée au lendemain de l'intervention publique de sa femme Melania, qui avait jugé qu'elle ne méritait plus "l'honneur de travailler à la Maison-Blanche".

Cette annonce intervient au moment où le 45e président des Etats-Unis, visiblement sonné par le revers des républicains lors des élections législatives du 6 novembre, envisage un énième remaniement de son équipe.

La première dame, d'ordinaire extrêmement discrète sur le fonctionnement de la présidence, était sortie de son silence mardi réclamer, par la voix de sa porte-parole et sur un ton particulièrement sec, le limogeage de Mira Ricardel, qui occupait un poste-clé au sein du puissant conseil à la sécurité nationale, dirigé par John Bolton.

Mira Ricardel "continuera à soutenir le président au moment où elle quitte la Maison-Blanche pour un nouveau rôle au sein de l'administration", a annoncé moins de 24 heures plus tard Sarah Sanders, porte-parole de l'exécutif américain, dans un communiqué laconique.

Secrétaire général sur la sellette

Selon le Wall Street Journal, l'équipe de Mme Trump soupçonnait en particulier Mme Ricardel d'être à l'origine d'"histoires négatives" la concernant.

Inquiet de l'avancée de l'enquête du procureur spécial Robert Mueller, Donald Trump a déjà brutalement limogé son ministre de la justice la semaine dernière.

Au-delà du flou sur la portée exacte de ce énième remaniement au sein de l'exécutif américain, cette deuxième moitié de mandat ne débute pas, loin s'en faut, dans un climat de sérénité.

Le secrétaire général de la Maison-Blanche, John Kelly, est, semble-t-il, lui aussi sur la sellette. La ministre à la sécurité intérieure Kirstjen Nielsen - une proche de ce dernier - est également donnée partante. Le président serait, selon plusieurs médias, mécontent de sa gestion du dossier sensible de l'immigration.

ats, afp

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