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Lymo a interrompu son service pour serrer quelques boulons

Dans la guerre que se livrent à Genève taxis et des entreprises VTC (voiture de tourisme avec chauffeur) comme Uber ou Kapten, Lymo a lancé son service le 10 mai en se profilant comme un acteur à part, local de surcroît (archives). © KEYSTONE/AP/MARTIN MEISSNER
Dans la guerre que se livrent à Genève taxis et des entreprises VTC (voiture de tourisme avec chauffeur) comme Uber ou Kapten, Lymo a lancé son service le 10 mai en se profilant comme un acteur à part, local de surcroît (archives). © KEYSTONE/AP/MARTIN MEISSNER


Publié le 21.06.2019


A peine trois semaines après son lancement, Lymo a déjà interrompu son service. Le comparateur de courses genevois n'est plus disponible depuis début juin. Un retour est prévu pour juillet, le temps de régler quelques soucis, techniques notamment.

Dans la guerre que se livrent à Genève taxis et des entreprises VTC (voiture de tourisme avec chauffeur) comme Uber ou Kapten, Lymo a lancé son service le 10 mai en se profilant comme un acteur à part, local de surcroît. Son application mobile est un comparateur de courses qui ambitionne de concilier deux acteurs apparemment irréconciliables.

A ce titre, Lymo revendique un lancement couronné de succès. "Notre plateforme compte à ce jour plusieurs centaines de chauffeurs. Elle a été téléchargée plusieurs milliers de fois", a indiqué à AWP Elle Steinbrecher, porte-parole de la jeune pousse genevoise.

Les chauffeurs de taxi représentent 10% du total. Leur intérêt pour la plateforme genevoise est croissant malgré la suspension du service, assure Mme Steinbrecher.

Tout n'est pas rose cependant pour Lymo, qui a été confronté à des problèmes de stabilité du réseau de téléphonie mobile. Ces soucis ont parfois empêché la réalisation de courses, car les délais de réponse se trouvaient dépassés. Quelques bogues ont également perturbé le service.

En trois semaines de fonctionnement, Lymo a reçu 4000 demandes de courses qui n'ont pas pu être toutes honorées en raison des dysfonctionnements susmentionnés.

"Contrairement à des concurrents qui utilisent une plateforme existante, nous avons développé la nôtre. Nous devons encore la perfectionner", souligne Elle Steinbrecher. Les utilisateurs de Lymo ont également suggéré des améliorations, qui sont en cours d'implémentation.

Dans ce contexte, les responsables de Lymo ont privilégié un arrêt temporaire, plutôt que de maintenir une application potentiellement dysfonctionnelle. "La décision d'interrompre le service a été très difficile pour nous", reconnait Mme Steinbrecher. "Elle a été prise, car l'expérience utilisateur doit être améliorée et nous ne voulons pas décevoir les premiers adeptes de notre service."

Lymo devrait signer son retour "dans le courant du mois de juillet", avec des prises en charge toujours limitées au seul canton de Genève.

ats, awp

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