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Makhloufi se présente comme "un athlète propre"

Taoufik Makhloufi affirme être un athlète propre © KEYSTONE/AP/Anja Niedringhaus
Taoufik Makhloufi affirme être un athlète propre © KEYSTONE/AP/Anja Niedringhaus


Publié le 28.10.2020


L'Algérien Taoufik Makhloufi se présente comme un "athlète propre" et dénonce "une campagne calomnieuse".

Le nom du champion olympique 2012 du 1500 m a été cité par la chaîne de télévision France 3 dans une enquête pour possession de matériel pouvant servir au dopage.

"Je possède un passeport biologique depuis des années et je suis régulièrement contrôlé, à l'instar de tous les champions, par les instances internationales, à savoir la Fédération internationale d'athlétisme et l'Agence mondiale antidopage", a déclaré le vice-champion du monde 2019 du 1500 m à l'agence officielle algérienne APS.

"Je n'ai jamais fait l'objet d'un contrôle positif. Je suis un athlète propre et ce n'est pas aujourd'hui que je vais changer (...) Je n'ai jamais touché aux produits dopants tout au long de ma carrière. Toutes les médailles et les victoires remportées lors des grands événements mondiaux l'ont été grâce au travail, à l'abnégation, à la patience et au sacrifice", a-t-il insisté.

"Je n'ai rien à voir avec cette affaire, je suis serein. C'est une tentative malsaine qui vise à nuire à ma réputation et à l'image d'un champion olympique. C'est une campagne calomnieuse. Ce n'est pas la première fois que je suis attaqué de la sorte. Ils cherchent à me dénigrer et à me faire du mal. Ils tentent de salir le sport algérien à travers ma personnalité, mais ils n'arriveront jamais à atteindre leur objectif", s'est défendu le sportif algérien le plus médaillé de l'histoire avec ses trois podiums olympiques (or sur 1500 m en 2012, argent sur 800 et 1500 m en 2016).

Le nom de Makhloufi a été cité dans un reportage diffusé dimanche dans l'émission "Stade 2" à propos de la découverte en septembre dernier d'un sac contenant des seringues, des diluants pour injection et perfusion, des compléments alimentaires et une pompe pour perfusion à l'Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) près de Paris où l'athlète algérien s'entraîne parfois.

Selon "Stade 2", une enquête préliminaire a été ouverte par le pôle santé du parquet de Paris. Une source proche de l'enquête qui a requis l'anonymat a indiqué que l'Oclaesp (Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique, en charge notamment des trafics de produits dopants, NDLR) était en charge de l'enquête.

ats, afp

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