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Masters: "C'était dans la tête", estime Roger Federer

Roger Federer soulagé d'avoir retrouvé ses sensations © KEYSTONE/AP/ALASTAIR GRANT
Roger Federer soulagé d'avoir retrouvé ses sensations © KEYSTONE/AP/ALASTAIR GRANT


Publié le 14.11.2018


Roger Federer avait ses batteries pleines mardi face à Dominic Thiem (6-2 6-3), pour son deuxième match du Masters.

Le Bâlois a dû corriger le tir après sa mauvaise entrée en lice contre Kei Nishikori, a-t-il expliqué aux médias après sa victoire.

Roger Federer, vous ne vous êtes pas entraîné lundi, ce qui en a inquiété certains. Mais ne vous ne vouliez que souffler un peu?

"C'est exact. Et je ferai la même chose mercredi, car ça a fonctionné. Mon coup droit, mon revers, mon service... ce n'était pas cela l'important. C'était dans la tête. Parfois, on a besoin d'une pause. J'ai beaucoup joué ces deux derniers mois. Sur le chemin du retour, après ma défaite contre Nishikori, nous avons discuté avec mes entraîneurs, qui m'ont dit que je devais aborder les choses de manière plus décontractée, passer un jour en famille pour revenir heureux sur le terrain. Les coups sont là, je l'ai ressenti aujourd'hui. Je suis content d'avoir pris la bonne décision et d'avoir su réagir."

Que s'est-il passé contre Nishikori?

"Je ne sais pas. Peut-être que le format du tournoi a joué un rôle, car on sent moins le couteau sous la gorge dans la phase de groupes du Masters que dans les autres tournois. Je m'étais bien senti toute la journée, sauf durant le match, où j'étais énervé. Kei a lui aussi mal joué durant les huit premiers jeux. J'aurais alors pu me dire que c'était top, qu'il manquait de rythme contrairement à moi, que les choses prenaient une bonne tournure... Mais j'étais trop négatif."

Vous jouerez jeudi contre Kevin Anderson, mais tout le monde regarde déjà plus loin dans le tournoi. Vous aussi?

"Je ne peux pas, non. Je pourrais même battre Anderson et quand même être éliminé (ndlr: si Nishikori gagne dans le même temps contre Thiem, il y aurait trois joueurs avec deux victoires et le set-average serait déterminant). Tout n'est donc pas complètement en mon pouvoir mais bon, je l'accepte. Si je ne me qualifie pas, c'est que je ne le mérite pas. Anderson a été exceptionnel ces derniers temps, également à Wimbledon, où il m'a battu. Je me réjouis de cette opportunité de prendre ma revanche mais je ne peux pas regarder plus loin que cela."

ats

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