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Mission réussie pour la voile solaire LightSail 2

Satellite de la taille d'un pain et équipé d'une immense voile en polyester brillant, LightSail 2 n'est propulsé ni par un moteur, ni à l'aide de carburant ou de panneaux solaires, mais par la seule pression des insaisissables photons du Soleil (archives). © KEYSTONE/AP Planetary Society
Satellite de la taille d'un pain et équipé d'une immense voile en polyester brillant, LightSail 2 n'est propulsé ni par un moteur, ni à l'aide de carburant ou de panneaux solaires, mais par la seule pression des insaisissables photons du Soleil (archives). © KEYSTONE/AP Planetary Society


Publié le 01.08.2019


L'organisation américaine Planetary Society a annoncé mercredi le succès de l'opération de sa voile solaire. Déjà en orbite autour de la Terre, LightSail 2 est parvenue à élever son altitude grâce à la pression des radiations solaires.

L'équipe derrière ce projet de 7 millions de dollars a estimé avoir ainsi démontré une nouvelle forme de propulsion, qui pourrait un jour transformer l'exploration spatiale lointaine. Car ce satellite de la taille d'un pain et équipé d'une immense voile en polyester brillant n'est propulsé ni par un moteur, ni à l'aide de carburant ou de panneaux solaires, mais par la seule pression des insaisissables photons du Soleil.

"Au cours des quatre derniers jours, le vaisseau spatial a élevé son apogée, ou son point culminant en orbite, d'environ 1,7 kilomètre grâce à sa voile solaire", a expliqué Bruce Betts, responsable du projet LightSail 2. Il devient ainsi le premier vaisseau à utiliser une voile solaire pour se propulser en orbite terrestre et la seconde voile solaire à voler avec succès après la Japonaise Ikaros en 2010.

"Nous avons officiellement déclaré la réussite de la mission", s'est félicité sur Twitter Bill Nye, directeur de la Planetary Society. "Cette technologie nous permet d'emmener des objets vers des destinations extraordinaires dans le système solaire, et peut-être au-delà, d'une façon qui n'avait jamais été possible, car nous n'avons pas besoin de carburant ni des systèmes pour contrôler le carburant", s'est-il réjoui.

Il a ajouté qu'il aimerait voir la technologie appliquée à des missions comme la recherche de la vie sur la planète Mars, sur la lune glacée de Jupiter, Europe, et Titan, la plus grande lune de Saturne. Des voiles solaires pourraient selon lui "permettre de baisser le coût de ces missions".

ats, afp

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