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Mujinga Kambundji et Max Heinzer porte-drapeaux pour la Suisse

L'épéiste Max Heinzer portera le drapeau suisse. © KEYSTONE/ANTHONY ANEX
L'épéiste Max Heinzer portera le drapeau suisse. © KEYSTONE/ANTHONY ANEX
Mujinga Kambundji, la sprinteuse très populaire, a été désignée pour porter le drapeau suisse. © KEYSTONE/MARCEL BIERI
Mujinga Kambundji, la sprinteuse très populaire, a été désignée pour porter le drapeau suisse. © KEYSTONE/MARCEL BIERI
Mujinga Kambundji sera l'une des porte-drapeaux vendredi à Tokyo © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Mujinga Kambundji sera l'une des porte-drapeaux vendredi à Tokyo © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Max Heinzer affiche 1 titre mondial et 10 médailles européennes à son palmarès © KEYSTONE/ANTHONY ANEX
Max Heinzer affiche 1 titre mondial et 10 médailles européennes à son palmarès © KEYSTONE/ANTHONY ANEX


Publié le 22.07.2021


La sprinteuse Mujinga Kambundji (29 ans) et l'épéiste Max Heinzer (34 ans le 7 août) seront les porte-drapeaux de la délégation suisse lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Tokyo vendredi.

La décision prise par le Chef de mission Ralph Stöckli répond à une certaine logique. Figure de proue d'un athlétisme helvétique en plein boom, Mujinga Kambundji s'est parée de bronze sur 200 m aux Mondiaux 2019. Quant à Max Heinzer, il a notamment été sacré champion du monde par équipe en 2019 et affiche dix médailles européennes à son palmarès.

Le charisme de Kambundji

"L'athlétisme s'est développé de manière incroyablement positive ces dernières années en Suisse. Mujinga est le visage de cette nouvelle génération, qui est représentée par 30 athlètes à Tokyo. C'est une figure populaire, dotée d'un grand charisme, qui a réussi à s'imposer au sommet du sport mondial", explique Ralph Stöckli dans un communiqué de Swiss Olympic.

Max Heinzer "vit son rêve olympique d'une manière fascinante. Et ce dans un sport qui prend à chaque fois une grande place sur la scène des Jeux olympiques. Max représente donc aussi les athlètes de sports plus petits qui pratiquent le sport d'élite comme une profession - et il est un modèle pour beaucoup d'entre eux", souligne l'ancien curleur dans le même communiqué.

Ralph Stöckli a donc profité de l'occasion qui lui était donnée de sélectionner deux athlètes, pour la première fois dans la longue histoire des Jeux. "Ce signal fort souligne les efforts du CIO en matière d'égalité des sexes", souligne l'ex-curleur dans un communiqué de Swiss Olympic. "Et Mujinga et Max représentent parfaitement la Suisse", a-t-il ajouté en conférence de presse.

Kambundji a dû changer ses plans

Mujinga Kambundji est la première représentante de l'athlétisme à être désignée porte-drapeau depuis 1988 (Cornelia Bürki). Le Schwytzois est pour sa part le premier escrimeur à connaître cet honneur depuis Christian Kauter en 1976, Marcel Fischer ayant porté le drapeau lors de la cérémonie de clôture en 2004 à Athènes.

"J'ai appris cela par mail, alors que j'étais dans le jardin de mes parents. Je ne m'y attendais pas. J'ai tout de suite accepté. C'est un grand honneur", a expliqué en conférence de presse Mujinga Kambundji, qui a dû quitter la Suisse un jour plus tôt que prévu et effectue un bref passage au Village olympique avant de rejoindre les autres représentants de Swiss Athletics en camp d'entraînement.

Max Heinzer a quant à lui appris la nouvelle de la bouche même de Ralph Stöckli, cette semaine dans le Village olympique. "J'étais surpris. C'est un grand honneur, pas seulement pour moi mais aussi pour tout l'escrime suisse qui se retrouve sur le devant de la scène tous les quatre ans. Mais je m'en estime digne vu mon palmarès", a-t-il souligné.

"Ca sera un moment très spécial malgré l'absence de public. C'est tellement important pour nous athlètes qui avons vécu des moments difficiles" depuis le début de la pandémie", a lâché le Schwytzois. "Ca reste une cérémonie d'ouverture, même sans public, et c'est donc un grand honneur", a renchéri Mujinga Kambundji.

Avec une vingtaine d'athlètes

La Suisse sera la 85e des 206 nations à faire son entrée dans le Stade olympique, avec seulement une vingtaine d'athlètes dans sa délégation. Les restrictions sanitaires expliquent notamment ce petit nombre. "Et certains athlètes ne pouvaient pas y participer, soit parce qu'ils seront engagés samedi (réd: comme les nageurs), soit en raison de l'éloignement de leur site de compétition, comme les vététistes", a expliqué Ralph Stöckli.

ats

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