La Liberté

Nicolas Sarkozy mis en examen et placé sous contrôle judiciaire

Les juges s'intéressent à des flux financiers impliquant des protagonistes liés au régime de l'ancien dictateur libyen Kadhafi. D'anciens dignitaires de Tripoli et un intermédiaire franco-libanais ont évoqué la thèse de versements au profit de la campagne de Nicolas Sarkozy (archives). © Keystone/EPA/MAYA VIDON
Les juges s'intéressent à des flux financiers impliquant des protagonistes liés au régime de l'ancien dictateur libyen Kadhafi. D'anciens dignitaires de Tripoli et un intermédiaire franco-libanais ont évoqué la thèse de versements au profit de la campagne de Nicolas Sarkozy (archives). © Keystone/EPA/MAYA VIDON
Nicolas Sarkozy a eu droit à une courte nuit à son domicile parisien avant la reprise de l'interrogatoire mercredi matin. © KEYSTONE/AP
Nicolas Sarkozy a eu droit à une courte nuit à son domicile parisien avant la reprise de l'interrogatoire mercredi matin. © KEYSTONE/AP


Publié le 21.03.2018


Nicolas Sarkozy a été mis en examen mercredi soir dans le cadre de l'enquête sur le financement libyen de sa campagne électorale de 2007, a-t-on appris de source judiciaire. L'ex-président français nie les faits qui lui sont reprochés.

L'ancien chef de l'Etat, qui avait été placé en garde à vue mardi matin à Nanterre, a été mis en examen pour "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de fonds publics libyens" et placé sous contrôle judiciaire, a précisé cette source, confirmant une information du quotidien Le Monde.

M. Sarkozy est soupçonné d'avoir bénéficié de fonds pour sa campagne de 2007 de la part de la Libye de Mouammar Kadhafi, qu'une fois au pouvoir il contribuera à faire tomber en 2011 après une brève lune de miel marquée par une visite du leader libyen à Paris.

Une information judiciaire avait été ouverte en avril 2013 pour corruption active et passive, trafic d'influence, faux et usage de faux, abus de biens sociaux et blanchiment, complicité et recel de ces infractions.

L'ancien chef de l'Etat était déjà en examen dans l'affaire dite des "écoutes", pour laquelle le Parquet national financier (PNF) a demandé son renvoi en correctionnelle, et dans le dossier Bygmalion, lié cette fois au financement de sa campagne de 2012.

ats, afp, reu

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11