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No Billag: l'usam balaie les scénarios apocalyptiques

Un "oui" à l'initiative No Billag serait une vraie chance d'améliorer le service public, estime le directeur de l'Union suisse des arts et métiers (usam) Hans-Ulrich Bigler (archives). © KEYSTONE/LUKAS LEHMANN
Un "oui" à l'initiative No Billag serait une vraie chance d'améliorer le service public, estime le directeur de l'Union suisse des arts et métiers (usam) Hans-Ulrich Bigler (archives). © KEYSTONE/LUKAS LEHMANN


Publié le 05.01.2018


Un "oui" à l'initiative No Billag serait une vraie chance d'améliorer le service public, estime le directeur de l'Union suisse des arts et métiers (usam) Hans-Ulrich Bigler. Il ne donne que peu de crédit à des scénarios apocalyptiques.

Le service public peut tout à fait exister "sans arnaque, ni pression étatique", défend-il dans un entretien avec le journal alémanique Nordwestschweiz paru vendredi. Selon lui, le soutien étatique à la SSR crée une concurrence malsaine qui réfrène les médias privés.

M. Bigler imagine ainsi une SSR indépendante et libérée qui travaillerait avec les médias privés, plutôt que de déformer le marché. Une telle construction renforcerait la pluralité des médias et le service public, détaille le conseiller national (PLR/ZH).

L'initiative "No Billag", qu'il ne qualifie pas du tout de radicale, soulève enfin, selon lui, la discussion importante de savoir si les dépenses de la SSR doivent être aussi élevées et ce qui doit être financé par l'Etat ou non. Peindre des scénarios apocalyptiques, sans proposer d'alternative, équivaut à du chantage, résume le directeur de l'usam. La faîtière des PME avait déjà fait savoir en octobre qu'elle approuvait "No Billag".

L'initiative "Oui à la suppression des redevances radio et télévision (suppression des redevances Billag)" est soumise au peuple le 4 mars. Elle interdirait à la Confédération de subventionner toute chaîne de télévision ou de radio et de prélever une redevance de réception. Cette dernière fonction ne pourrait pas non plus être déléguée à un tiers.

Les opposants romands ont lancé au début du mois de novembre la campagne en vue de la votation fédérale du 4 mars.

ats

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