La Liberté

Noah Okafor et le FCB laissent Zurich dans le doute

La frappe enroulée de Noah Okafor a fait mouche d'entrée de jeu. © KEYSTONE/ENNIO LEANZA
La frappe enroulée de Noah Okafor a fait mouche d'entrée de jeu. © KEYSTONE/ENNIO LEANZA


Publié le 25.04.2019


Thoune-Bâle, telle sera l'affiche de la finale de la Coupe de Suisse le 19 mai prochain. En éliminant Zurich (3-1) en demi-finale jeudi, les Bâlois peuvent donc encore rêver d'un trophée cette saison.

Noah Okafor a déjà un peu fait parler de lui cette année, avec trois buts depuis le début de saison. Mais sa magistrale frappe de la 4e minute va contribuer à augmenter sa cote de popularité. L'ailier virevoltant de 18 ans a trouvé la lucarne d'Andris Vanins d'un tir enroulé depuis l'entrée de la surface.

Précoce, cette ouverture du score a simplement attesté des doutes actuels du FCZ, malgré un match qui n'avait même pas vraiment commencé. La passivité défensive des Zurichois n'a même pas pu être compensée par un plan de jeu efficace, lequel a surtout consisté à trouver par de longs ballons la paire d'attaquants Odey-Ceesay. Inefficace.

Dans le jeu du moins. Car sur les phases arrêtées, un secteur dans lequel l'équipe de Ludovic Magnin est généralement à la peine, Zurich a fait peser une menace. Et c'est là que Jonas Omlin est entré en scène. Après avoir dégoûté Sion vendredi dernier, le portier bâlois en a fait de même avec le FCZ. Aidé par le réflexe de Luca Zuffi sur sa ligne à la 34e minute, Omlin a notamment mis son veto devant Stephen Odey juste avant la pause avec une superbe parade horizontale.

Les limites du FCZ

Si Zurich ne respire pas la confiance, les assurances du FCB ne se légitiment pas forcément. Bâle a des carences et il laisse parfois de curieux espaces à son adversaire. Et il s'est mis à subir naïvement dans un match qu'il semblait capable de maîtriser, même s'il a triplé la mise par Zdravko Kuzmanovic (87e) et Albian Ajeti (92e) en fin de match. Mais au fond, il doit probablement son salut à l'incapacité zurichoise à transformer ses occasions, excepté celle de Odey à la dernière minute. Surtout, le FCZ possède probablement dans ses rangs certains joueurs (à l'image d'Assan Ceesay) encore trop limités pour performer au plus haut niveau.

Ludovic Magnin a donc perdu le premier match de Coupe de sa carrière d'entraîneur, en même temps qu'il laisse filer le trophée remporté l'an dernier. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que le président Ancillo Canepa doit actuellement être traversé par d'autres préoccupations. Car le maintien en Super League de Zurich est encore loin d'être acquis.

ats

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11