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Non-lieu pour Cristina Kirchner dans une affaire de blanchiment

Cristina Kirchner était accusée d'avoir mis en place, entre janvier 2009 et mars 2016, "un système de recyclage de fonds d'origine illégale à travers Los Sauces", une entreprise immobilière familiale (archives). © KEYSTONE/EPA/Juan Ignacio RONCORONI
Cristina Kirchner était accusée d'avoir mis en place, entre janvier 2009 et mars 2016, "un système de recyclage de fonds d'origine illégale à travers Los Sauces", une entreprise immobilière familiale (archives). © KEYSTONE/EPA/Juan Ignacio RONCORONI


Publié le 27.11.2021


La vice-présidente argentine Cristina Kirchner et ses deux enfants, Florencia et Maximo, ont bénéficié d'un non-lieu dans la vaste affaire de blanchiment d'argent "Los Sauces", du nom d'une entreprise immobilière familiale, a annoncé la justice vendredi.

Selon l'accusation, entre janvier 2009 et mars 2016, l'ex-présidente (2007-2015), inculpée en 2017 dans cette affaire, avait mis en place "un système de recyclage de fonds d'origine illégale à travers Los Sauces". Mais la justice a jugé les éléments avancés insuffisants.

L'ancienne présidente, inculpée dans plusieurs affaires de corruption pour des marchés publics truqués et versement de dessous-de-table, dénonçait une persécution politique.

Cristina Kirchner a obtenu des non-lieux dans plusieurs affaires de corruption présumée durant ses deux mandats présidentiels, mais reste poursuivie dans certaines procédures.

De 2003 à 2015, Mme Kirchner et son mari Nestor, président de 2003 à 2007, et des membres de leur gouvernement sont notamment soupçonnés d'avoir encaissé pour 160 millions de dollars de pots-de-vin de la part de chefs d'entreprise en échange de marchés publics.

La justice argentine avait déjà prononcé début octobre un non-lieu en faveur de Cristina Kirchner dans une affaire d'entrave, au profit de l'Iran, à l'enquête sur l'attentat contre une mutuelle juive qui avait fait 85 morts et 300 blessés en 1994 à Buenos Aires.

Elle était accusée d'avoir encouragé l'approbation par le Parlement d'un accord avec Téhéran, prévoyant que de hauts fonctionnaires iraniens soupçonnés d'avoir commandité l'attentat soient entendus hors d'Argentine, leur permettant de se dérober à la justice.

ats, afp

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