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Novartis s'implique dans la production du vaccin Covid de Curevac

La cadence sera accélérée pour atteindre 200 millions de doses en 2022. (archives) © KEYSTONE/EPA NOVARTIS BEHRING/-
La cadence sera accélérée pour atteindre 200 millions de doses en 2022. (archives) © KEYSTONE/EPA NOVARTIS BEHRING/-


Publié le 04.03.2021


Novartis indique jeudi s'être engagé à produire pour le laboratoire allemand Curevac l'ARN messager (mRNA) ainsi que la substance médicamenteuse pour le vaccin expérimental anti-Covid-19 Cvncov.

La production doit débuter ces prochains mois pour générer d'ici la fin de l'année suffisamment de matériel pour l'élaboration de 50 millions de doses.

La cadence sera par la suite accélérée pour atteindre 200 millions de doses en 2022, souligne la multinationale pharmaceutique dans un communiqué.

La firme de Tübingen ajoute dans un communiqué distinct avoir déjà conclu des partenariats avec divers développeurs et producteurs pharmaceutiques depuis l'automne dernier, dont notamment ses compatriote Bayer, Wacker et Rentschler, ainsi que le sous-traitant luxembourgeois Fareva.

N'ayant pas identifié dans son propre portefeuille de produits de traitement efficace contre le Sars-Cov-2 ou la Covid-19, Novartis multiplie les partenariats avec des groupes pharmaceutiques aux avant-postes dans la lutte contre la pandémie.

La multinationale rhénane a ainsi mis fin janvier les capacités de conditionnement aseptisé de son usine argovienne de Stein pour accélérer la production de vaccin de l'autre pionnier allemand du mRNA, Biontech.

Fin octobre, le géant bâlois s'était invité dans le programme de développement par son modeste homologue zurichois Molecular Partners de protéines antivirales tri-spécifiques conçues pour neutraliser les capacités infectieuses du Sars-Cov-2, sous le nom de code MP0420 (ensovipeb) et de sa variante MP0423.

Novartis a déploré début novembre ne pas avoir concrétisé le critère primaire d'une étude avancée sur le canakinumab, contre les surréactions immunitaires attribuées à la maladie. Mi-décembre, un échec avec le ruxolitinib signait la fin des recherches menées en propre par le laboratoire bâlois.

Un volet de recherche sur l'administration d'hydroxychloroquine avait tourné court dès l'été dernier, suite au retrait par l'agence sanitaire FDA aux Etats-Unis de l'autorisation d'utiliser en urgence ce produit un temps vanté par le président américain Donald Trump.

ats, awp

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