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Oeuf géant d'une tonne hissé sur la Tour de Diesse à Neuchâtel

Un oeuf de près d'une tonne et haut de 3 mètres a été posé jeudi dans un nid géant perché sur la Tour de Diesse de Neuchâtel. © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Un oeuf de près d'une tonne et haut de 3 mètres a été posé jeudi dans un nid géant perché sur la Tour de Diesse de Neuchâtel. © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
L'opération a été menée dans le cadre des 40 ans de la zone piétonne de Neuchâtel. © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
L'opération a été menée dans le cadre des 40 ans de la zone piétonne de Neuchâtel. © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
L'oeuf de Pâques géant a été conçu par l'artiste neuchâtelois Mandril. © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
L'oeuf de Pâques géant a été conçu par l'artiste neuchâtelois Mandril. © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT


Publié le 18.04.2019


Les habitants de Neuchâtel ont assisté jeudi à un ballet d'hélicoptère pour installer un oeuf de près d'une tonne et haut de 3 mètres dans un nid géant perché sur la Tour de Diesse. Le projet s'inscrit dans le cadre des 40 ans de la zone piétonne de la ville.

La date de l'installation de l'oeuf, immense et coloré, visible loin à la ronde, n'a pas été choisie au hasard. Elle tombe à la veille du week-end pascal et vient marquer le début de quatre mois de fête, ou presque, dans la mesure les manifestations se tiendront entre le 18 mai et le 29 septembre, dernier jour de la Fête des Vendanges.

Oiseau et piéton

L'oeuvre, composée de petits oiseaux multicolores et baptisée "Drôle d’oiseau, le piéton neuchâtelois", a été réalisée par l’artiste Mandril. Ce dernier, habitant du chef-lieu cantonal, disposera aussi des volières balançoires dans la zone piétonne, qu'il sera possible de rallier en suivant des empreintes de pattes dessinées au sol.

Le projet veut montrer que Neuchâtel a depuis toujours été une halte appréciée de certains "oiseaux" migrateurs, et que ceux-ci y ont trouvé un lieu favorable à l’éclosion d’idées innovantes, explique la Ville dans un communiqué.

A l’instar des oiseaux, selon l’artiste, "les idées migrent elles aussi, et lorsqu’elles se sentent à l’aise, elles s’y installent et construisent un nid pour y pondre". "Je voulais réaliser une œuvre sur le statut du piéton et Platon parlait de l'homme comme d'un bipède sans plumes", précise-t-il.

ats

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