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Ours d'or pour le film roumain "Touch me not" d'Adina Pintilie

Wes Anderson favori à Berlin, accompagné par la réalisatrice Greta Gerwig (gauche) et l'actrice Tilda Swinton (droite) © KEYSTONE/EPA/PHILIPP GUELLAND
Wes Anderson favori à Berlin, accompagné par la réalisatrice Greta Gerwig (gauche) et l'actrice Tilda Swinton (droite) © KEYSTONE/EPA/PHILIPP GUELLAND
L'Ours d'or de la Berlinale est revenu au film roumain "Touch me not" d'Adina Pintilie. © KEYSTONE/AP/MARKUS SCHREIBER
L'Ours d'or de la Berlinale est revenu au film roumain "Touch me not" d'Adina Pintilie. © KEYSTONE/AP/MARKUS SCHREIBER


Publié le 24.02.2018


La Berlinale a récompensé samedi soir de son Ours d'Or, à la surprise générale, le film "Touch me not" de la réalisatrice roumaine Adina Pintilie. A mi-chemin entre fiction et documentaire, l'oeuvre explore les questions liées à l'intime et la sexualité.

Sur fond d'onde choc #MeToo, le jury a également récompensé une autre femme réalisatrice. La Polonaise Malgorzata Szumowska a reçu le Grand prix du jury pour "Twarz" ("Mug") sur un jeune homme défiguré après un grave accident. "Je suis si heureuse d'être une femme réalisatrice", a-t-elle déclaré en recevant son prix.

Les femmes ont également été à l'honneur à l'écran, comme dans "Las Herederas" de Marcelo Martinessi. Ce premier film du Paraguayen fait le tableau d'une femme s'émancipant sur le tard (Ana Brun sacré meilleure actrice) et d'où les hommes sont quasiment absents.

L'actrice a dédié son film aux "femmes" dans son pays qui sont "des combattantes". Le réalisateur a quant à lui reçu le prix Alfred Bauer, à la mémoire du fondateur du festival.

Le cinéma latino a encore été à l'honneur avec "Museo" du Mexicain Alonso Ruizpalacios (meilleur scénario), avec Gael Garcia Bernal, sur le vol d'oeuvres au musée anthropologique de Mexico en 1985 par un duo de pieds nickelés.

Wes Anderson meilleur réalisateur

Avec son film d'animation "L'île aux chiens", Wes Anderson s'est vu décerner l'Ours du meilleur réalisateur. C'est l'acteur Bill Murray, une des voix du film, qui est allé chercher le prix.

"Je n'aurais jamais cru qu'en jouant un chien, je repartirais avec un ours", a-t-il plaisanté, face à un public acquis. Présenté en ouverture de la Berlinale, "L'île aux chiens" était un des favoris, avec "U-22 juillet", une reconstitution controversée de la tuerie d'Utoya en 2011 en Norvège, finalement repartie bredouille.

Enfin, le jeune Anthony Bajon a été sacré meilleur acteur pour "La prière" du Français Cédric Kahn, sur d'anciens toxicomanes en quête de rédemption.

ats, afp

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