Passé simple: cinq ans et 3400 abonnements
Le magazine Passé simple souffle ses cinq bougies avec la parution de son 50e numéro en décembre. Le mensuel d'histoire et d'archéologie suisse peut compter sur 3400 abonnements.
"L'histoire suscite donc un véritable intérêt en Suisse romande et le papier n'a pas dit son dernier mot", constatent les responsables du magazine lundi dans un communiqué. Le financement du mensuel repose à 97% sur ses abonnés. Passé simple comptait 2275 abonnements payants le 31 août 2015. Le nombre d'abonnés a dépassé les 3400 à la fin du mois de novembre 2019.
La revue a évoqué des centaines de thèmes sur près de 2000 pages. Ils vont de l’origine des bains publics en Suisse à celui des noms de rivières, du passage du Grand-Saint-Bernard par Napoléon à l’histoire de l’absinthe, de la bataille de Morat à l’incendie de La Chaux-de-Fonds, de la fusillade de Genève à la disparition du loup.
Amuser en instruisant
Passé simple a la vocation d’être accessible. Il privilégie l’anecdote aux concepts, le récit à la démonstration. Les lecteurs se forgent une véritable culture historique au fil des numéros. L’objectif est d’instruire en amusant et d’amuser en instruisant.
Le mensuel de 36 pages comprend toujours un dossier, suivi d'une balade historique et des éclairages. Sans compter l'actualité du passé: expositions, ouvrages parus, inaugurations.
Réalisé par une petite équipe, le mensuel est coédité par Christine Mercier, juriste, et Justin Favrod, journaliste et historien. Des contributions sont régulièrement ou épisodiquement fournies par des centaines d’historiens, professionnels ou amateurs.
ats