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Position des Etats-Unis sur la Crimée: Trump laisse planer le doute

Donald Trump doit rencontrer le président russe Vladimir Poutine le 16 juillet à Helsinki. © KEYSTONE/AP/MANUEL BALCE CENETA
Donald Trump doit rencontrer le président russe Vladimir Poutine le 16 juillet à Helsinki. © KEYSTONE/AP/MANUEL BALCE CENETA


Publié le 30.06.2018


Le président américain, Donald Trump, a laissé planer le doute vendredi sur la position des Etats-Unis sur la Crimée. Il n'a pas exclu de reconnaître l'annexion de la péninsule ukrainienne par la Russie.

"Nous verrons", a simplement répondu M. Trump, interrogé vendredi à bord d'Air Force One sur une éventuelle reconnaissance américaine de cette annexion menée par Moscou en 2014 et dénoncée, à l'époque, avec force par les Etats-Unis comme l'Union européenne. "C'est le président (Barack) Obama qui a laissé cela arriver", a-t-il encore dit.

Interrogé sur son sommet à venir avec son homologue russe Vladimir Poutine le 16 juillet à Helsinki, en Finlande, M. Trump a assuré qu'il lui parlerait "de tout", notamment de la question de l'ingérence russe lors de l'élection présidentielle de 2016 aux Etats-Unis.

Evoquant l'Ukraine et la Syrie, il a aussi mentionné les élections américaines: "Nous ne voulons pas que qui que ce soit interfère dans nos élections", a affirmé le locataire de la Maison-Blanche, dont le mandat est toujours empoisonné par l'enquête sur l'ingérence russe dans son élection.

Ingérence russe

Le président républicain émet régulièrement des doutes sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016 qui l'a conduit au pouvoir.

"Les Russes continuent de dire qu'ils ne se sont pas mêlés de notre élection", a-t-il écrit la semaine dernière sur Twitter, semblant douter des conclusions des agences de renseignement américaines qui avaient unanimement conclu fin 2016 à une ingérence de Moscou dans l'élection, avant d'estimer que Vladimir Poutine en était responsable.

Le milliardaire républicain était arrivé à la Maison-Blanche avec la promesse de réconcilier les Etats-Unis avec son ennemi historique russe. Mais après 17 mois de présidence, elle ne s'est toujours pas concrétisée.

ats, afp

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