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Poursuite de l'expérimentation animale soumise au verdict des urnes

le texte réclame que l'expérimentation animale soit considérée comme un mauvais traitement envers les animaux et puisse constituer un crime (archives). © KEYSTONE/AP/ROBERT F. BUKATY
le texte réclame que l'expérimentation animale soit considérée comme un mauvais traitement envers les animaux et puisse constituer un crime (archives). © KEYSTONE/AP/ROBERT F. BUKATY


Publié le 16.12.2018


Les Suisses devront vraisemblablement se rendre aux urnes pour se prononcer sur l'expérimentation animale. L'initiative populaire visant à bannir la vivisection a déjà récolté plus de 110'000 signatures, selon le site internet des initiants.

"Le compte y est", confirme dans le Matin Dimanche Renato Werndli, coprésident du comité d'initiative, précisant que plus de 111'000 signatures ont déjà été certifiées par les communes. Cent mille paraphes sont nécessaires. "Par sécurité, la récolte (de signatures, ndlr) se poursuivra jusqu'au délai fixé au 4 avril".

Lancé en 2017 par des citoyens saint-gallois, le texte réclame que l'expérimentation animale soit considérée comme un mauvais traitement envers les animaux et puisse constituer un crime. Les citoyens se sont déjà prononcés plusieurs fois sur le sujet, mais ils ont à chaque fois rejeté les textes.

La dernière votation remonte à 1993. Selon l'Office vétérinaire fédéral, le nombre d'expérimentations animales baisse régulièrement en Suisse. Elles s'élevaient encore à deux millions en 1983, mais plus qu'à 615'000 l'an dernier. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) affirme que "les expériences sur les animaux ne sont admises que si aucune alternative n’est disponible".

ats

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