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Praplan: "On leur a montré trop de respect"

La Suisse a été trop respectueuse face à la Russie © KEYSTONE/MELANIE DUCHENE
La Suisse a été trop respectueuse face à la Russie © KEYSTONE/MELANIE DUCHENE


Publié le 19.05.2019


La Suisse n'a pas démérité face à une équipe de Russie (0-3) taille patron. L'impression est bonne, mais il faudra mettre un cran supplémentaire pour passer en demi-finales.

Le problème lorsque l'on joue contre cette équipe de Russie, c'est que le danger est permanent. "Ils ont sept ou huit superstars", a souligné Patrick Fischer. Alors quand Alexander Ovechkin se sent moyennement dans le match, qu'Evgeni Malkin ne fait pas tous les efforts nécessaires, c'est Nikita Kucherov qui tire tout le monde vers le haut. Deux buts de classe pour le meilleur compteur de NHL avec Tampa Bay (128 points). Et c'est peut-être ça qui a coûté la victoire à la Suisse dans les premières minutes.

Mais pas seulement, car les joueurs de Fischer ont eu des occasions, notamment à 5 contre 4. Des power-plays que la Suisse n'est pas parvenue à exploiter. Rageant. "On a essayé à 5 contre 4, appuie Vincent Praplan. On a eu des chances, mais on n'a pas encore trouvé la solution." Christoph Bertschy ne pense pas différemment: " C'est frustrant. On se procure beaucoup de chances. On crée le momentum avec le power-play, mais il faudrait juste avoir du bol et que ça touche une jambière pour rentrer."

Patrick Fischer a quand meme vu du mieux dans son attaque à cinq: "On a tiré davantage, on a joué plus intelligemment, mais il a manqué le dernier geste."

Ceci dit, les Suisses ont aussi reconnu que le début de partie avait été entièrement en faveur des joueurs d'Ilya Vorobyov. "On a eu des occasions mais pas des grosses, avance Vincent Praplan. On leur a montré trop de respect, on les a laissé faire en leur donnant de la place avec le puck et ils ont passé presque tout le premier tiers dans notre zone. On s'est réveillé après, mais ce n'était pas suffisant ce soir."

"Démis" en quatrième ligne pour laisser Simon Moser avec Hischier et Fiala, le Valaisan a accepté son rôle sans ciller: "Cela ne change pas grand-chose. On doit pouvoir bouger dans l'alignement. Là, en quatrième ligne, c'est un rôle plus défensif. On fait ce que le coach veut en amenant de l'énergie tout en finissant ses charges, mais on s'adapte."

La Suisse va profiter d'un jour de repos lundi avant son dernier match du tour préliminaire mardi à 12h15 contre la République tchèque. Un match qu'elle sait à sa portée, comme le confie Bertschy: "On veut absolument gagner contre les Tchèques, surtout qu'on a encore une possibilité de les dépasser."

ats

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