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Rio de Janeiro entame une deuxième nuit endiablée de carnaval

L'école de danse Paraiso do Tuiuti a été la première à s'élancer dans le sambodrome de Rio de Janeiro lors de la deuxième nuit de compétition. © KEYSTONE/AP/Silvia Izquierdo
L'école de danse Paraiso do Tuiuti a été la première à s'élancer dans le sambodrome de Rio de Janeiro lors de la deuxième nuit de compétition. © KEYSTONE/AP/Silvia Izquierdo


Publié le 21.02.2023


Un sambodrome plein à craquer a commencé à vibrer lundi soir au rythme assourdissant des percussions dans une débauche de plumes multicolores et de paillettes, pour la deuxième et dernière nuit du grand retour du carnaval de Rio de Janeiro après le Covid-19.

Les six dernières des 12 plus prestigieuses écoles de samba doivent se succéder jusqu'à l'aube sur l'avenue de Sapucai devant quelque 70'000 spectateurs et des dizaines de millions de téléspectateurs. En jeu, le titre très convoité de championne du carnaval le plus grandiose de la planète, le grand rendez-vous de l'année du Brésil avec la liesse populaire.

Chaque école dispose de 70 minutes pour arpenter avec ses chars pouvant atteindre une vingtaine de mètres de hauteur et ses quelque 3000 danseurs l'avenue de 700 mètres, devant des juges appliquant des critères de notation très stricts.

Beauté de la nature célébrée

Première à s'élancer pour cette deuxième nuit, Paraiso do Tuiuti a rendu hommage aux animaux tels les buffles utilisés sur une île du nord-est du Brésil, en faisant un détour par l'Inde. Elle a célébré la beauté de la nature, avec des danseurs aux costumes somptueux orange, vert ou jaune fluo, tout en offrant un hymne à la culture indigène et en rappelant les souffrances endurées par les esclaves venus d'Afrique.

Traditionnellement, les défilés au sambodrome offrent un spectacle d'une féérie inégalée dans le monde, avec leurs danses débridées, leurs corps très dénudés, comme ceux des sculpturales "reines de batterie" qui se déhanchent en tête des cortèges.

Les dizaines de milliers de spectateurs dans les gradins s'époumonent et tous connaissent les paroles des chansons des écoles.

ats, afp

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