Roger Köppel critique une SSR «privilégiée»
"Les redevances Billag sont un poison pour le paysage médiatique suisse", a lancé samedi le conseiller national zurichois UDC Roger Köppel. Il s'exprimait devant 259 délégués UDC réunis en assemblée à Confignon (GE).
Le rédacteur en chef de la Weltwoche a livré un virulent plaidoyer contre la SSR devant un parterre de délégués vraisemblablement acquis à sa cause. Les délégués doivent se prononcer sur l'initiative "No Billag" soumise en votation le 4 mars prochain.
Selon le Zurichois, il est parfaitement possible de couvrir les besoins d'information dans tout le pays et dans les trois langues sans passer par des subventions. Les entreprises médiatiques locales ou régionales sont beaucoup mieux à même qu'une institution étatique nationale de répondre aux besoins des consommateurs de proximité, selon M.Köppel.
Comme le comité de l'UDC et plusieurs sections cantonales qui se sont déjà prononcés, il a appelé à accepter l'initiative "No Billag". Les conseillers nationaux Yves Nidegger (GE) et Jean-François Rime (FR) ont enfoncé le clou et ont fustigé ce "mastodonte" qu'est la SSR.
Accord-cadre critiqué
Un peu plus tôt, Albert Rösti, président de l'UDC Suisse, a vivement critiqué l'accord-cadre entre la Suisse et l'Union européenne. "L’UDC tient à réaffirmer que, pour elle, la conclusion d’un accord-cadre sur la base du mandat de négociation actuel ne constitue pas une solution acceptable. Il n' y aura pas de compromis", a affirmé le Bernois.
"La version qui nous est donnée aujourd’hui est clairement un traité de soumission", a-t-il ajouté. L’UDC mettra donc tout en œuvre pour empêcher un désastre pour l’autodétermination de la Suisse, a averti le président. Le conseiller fédéral Guy Parmelin a de son côté défendu l'importance d'une "armée moderne et efficace" pour la sécurité du pays.
ats