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Servette aime "affronter les équipes joueuses"

Geiger était satisfait du résultat, mais pas de l'efficacité offensive © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI
Geiger était satisfait du résultat, mais pas de l'efficacité offensive © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI


Publié le 27.09.2020


Servette reste le bourreau des gros. Même si la victoire 1-0 de dimanche contre Bâle a été poussive, les Genevois se sont bien repris.

Il fallait faire oublier la défaite de Lausanne. Ce succès contre des Rhénans réduits à dix pendant une heure, grâce à un penalty d'Alex Schalk (77e), a le mérite d'y parvenir. "Je suis content de la victoire, souligne Alain Geiger. Nous étions beaucoup plus compacts et prêts à couper les actions. Nous voulions laisser la balle et procéder en contre-attaque. Cela a fonctionné."

C'est souvent la recette pour le Servette des gros matchs. Celui qui a si souvent gêné Young Boys, Bâle ou Saint-Gall l'an dernier. Surtout parce que cela convient parfaitement aux Grenat, comme l'a expliqué le défenseur Vincent Sasso: "Nous aimons affronter les équipes joueuses, au contraire de celles qui restent derrière. Cela nous réussit plus, car nous sommes bons en transition. A la récupération, nous arrivons à faire mal à l'adversaire. Alors que contre des équipes comme Lugano, que nous n'avons jamais battu l'an dernier, nous avons plus de mal, car elles sont bien regroupées."

Ce qui a été le cas de Bâle dimanche, après l'expulsion de Jasper Van der Werff. "Nous avons eu beaucoup d'occasions de but, mais ce qui fâche, c'est l'efficacité offensive, que nous devons améliorer", a confirmé Alain Geiger.

Et même si Cognat, Antunes et Imeri se sont succédé à la création, le poste de meneur de jeu n'est pas un problème pour l'entraîneur servettien: "Si on arrive à avoir un bloc-équipe et jouer les transitions, il n'y a pas forcément besoin d'un numéro 10. Nous avons les possibilités de bien filtrer au milieu, et c'est là où l'on sera très à l'aise, en déterminant à quel moment presser et transiter vite vers l'avant. On en a déjà vu quelques échantillons aujourd'hui."

Côté bâlois, en revanche, Ciriaco Sforza s'est refusé à parler football. "Je peux accepter de perdre quand c'est juste de perdre, a lancé le coach des Rotblau. Mais perdre comme aujourd'hui, je ne l'accepte pas. Sur le penalty concédé, où Hajdari devait-il mettre sa main? Et puis que faisait la VAR là-dessus?" Cela fera assurément débat ces prochains jours.

ats

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