Simona Brunel-Ferrarelli primée pour un premier roman Les battantes
Le prix littéraire SPG du premier roman 2020 revient à la Genevoise Simona Brunel-Ferrarelli, pour Les battantes, paru aux Éditions Encre Fraîche. Le prix, qui récompense des auteurs romands, est doté de 5000 francs.
À la mort de sa mère en 2016, Simona Brunel-Ferrarelli a écrit son premier roman Les battantes. Ce texte a déjà été distinguée sur manuscrit par la Société genevoise des écrivains (SGE) en 2018.
L'auteure, née à Rome en 1965, arrive à Genève en 1974. Après des études de littérature, elle enseigne la littérature française dans des écoles privées. Passionnée d'écriture et de théâtre, elle écrit abondamment sans jamais penser à être publiée.
L'Italo-genevoise a traversé un tunnel ces dernières années. Elle a perdu son emploi d’enseignante dans une école privée, puis a connu des problème de santé, des deuils à répétition, dont celui de sa mère.
L'écriture et cette reconnaissance liée aux prix lui ont redonné une place: "Quand on a 50 ans et qu’une employée de l’Office cantonal de l’emploi vous dit qu’on ne retrouvera pas de travail, c’est très dur", a-t-elle dit dans une interview à la Tribune de Genève au moment de recevoir le premier prix.
En 2017, le jury du prix SPG avait couronné Elisa Shua Dusapin avec Hiver à Sokcho, paru aux Éditions Zoe. Ce prix, lancé en 2014, a pour but de promouvoir la création littéraire romande et sa diffusion, d’encourager de nouveaux auteurs romands, et de soutenir l’édition romande et ses acteurs.
ats