N'en déplaise aux esprits chagrins, le FC Sion "vit" encore ! Les Sédunois se sont imposés 2-1 à Lugano dans une rencontre où tout autre résultat aurait entraîné une révolution de palais.

Après une première période jouée un peu trop avec le frein à main, le FC Sion a forcé la décision grâce à deux frappes imparables de Marco Schneuwly (52e) et d'Ermir Lenjani (73e). L'ouverture du score du Fribourgeois, qui avait été servi par Jan Bamert, souligne bien quelle fut la folie de ne pas l'inscrire samedi dernier sur la feuille de match du seizième de finale de la Coupe de Suisse contre Stade Lausanne. Avec un buteur aussi "clinique" dans ses rangs, on peine à croire que les Valaisans auraient perdu au stade Antonio Samaranch.

Une victoire qui ne résout pas tout

Si elle permet au FC Sion de revenir à la hauteur du... FC Bâle au classement, cette victoire, aussi capitale soit-elle, ne résout pas tous les problèmes. Malgré l'abattage de Pajtim Kasami, le réalisme de Marco Scneuwly et la vitesse de Cunha, le FC Sion peine trop souvent à produire du jeu. On sent bien que Paolo Tramezzani n'a pas encore trouvé la bonne alchimie.

Au Cornardo, il a toutefois fait le bon choix de jouer avec une défense à quatre avec Elsad Zverotic sur le flanc droit et Bamert dans l'axe. Lugano ne s'est pas procuré une véritable occasion face à des Sédunois "bien en place" comme on aime à le dire en Ligue 1 avant le but de l'honneur de Vladimir Golemic à la 87e minute. Bien soutenue par Burim Kukeli et par Guy Zock, la défense sédunoise aura passé une soirée très tranquille. Il est fort à parier qu'elle ne vivra pas dans le même "confort" dimanche après-midi contre les Young Boys. C'est bien la venue du leader qui servira de juge de paix à Paolo Tramezzani.

Bonne affaire pour... Lausanne

Le partage des points entre Thoune et les Grasshoppers (2-2) fait l'affaire du... Lausanne-Sport qui reste à deux longueurs des Bernois et à trois des Zurichois. Les Grasshoppers ont mené à deux reprises au score avant de concéder l'égalisation à la 83e minute sur un nouvel autogoal de Milan Vilotic. Même sous la férule de Murat Yakin, le défenseur serbe demeure le "chat noir" des Grasshoppers.

ats