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Snapchat vérifie les pubs politiques pour contrer la désinformation

"Nous examinons toutes les publicités, y compris les publicités politiques", a dit le président-directeur général de Snapchat, Evan Spiegel, dans un article publié par CNBC (archives). © KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE
"Nous examinons toutes les publicités, y compris les publicités politiques", a dit le président-directeur général de Snapchat, Evan Spiegel, dans un article publié par CNBC (archives). © KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE


Publié le 19.11.2019


Les publicités politiques sur Snapchat sont passées au crible pour s'assurer qu'elles ne sont pas trompeuses ou fallacieuses, a confirmé lundi Snap, la maison mère du réseau social.

La plateforme prisée des adolescents n'adopte ainsi ni la stratégie de Facebook - qui autorise la plupart des publicités politiques, même en cas de mensonge - ni celle de Twitter qui va quasiment toutes les interdire.

"Nous examinons toutes les publicités, y compris les publicités politiques", a dit le président-directeur général de Snapchat, Evan Spiegel, dans un article publié par CNBC.

"Ce que nous essayons de faire, c'est de créer un lieu pour les publicités politiques sur notre plateforme, surtout dans la mesure où nous touchons beaucoup de jeunes et de primo-votants, nous voulons qu'ils puissent être intégrés à la discussion politique mais nous n'autorisons pas des choses comme la désinformation dans ces publicités", a poursuivi le jeune dirigeant.

Publicités décortiquées

Snapchat interdit les publicités politiques trompeuses ou fallacieuses et a une équipe chargée de décortiquer ces messages sponsorisés pour s'assurer qu'ils n'enfreignent pas la réglementation du réseau social.

Fin octobre, Twitter avait lancé un énorme pavé dans la mare en annonçant que le réseau social n'accepterait plus aucune publicité à caractère politique où que ce soit dans le monde. La plateforme californienne a néanmoins indiqué vendredi exempter les bonnes causes, comme la défense de l'environnement ou la promotion de l'égalité sociale, de cette interdiction. Chez Twitter, ces règles vont entrer en vigueur à partir du 22 novembre.

Chez Facebook, on prône l'inverse. Mark Zuckerberg, le patron-fondateur du premier réseau social au monde, a récemment défendu les messages politiques sur sa plateforme, y compris s'ils comportaient des mensonges ou des contre-vérités, au nom de la liberté d'expression.

ats, afp

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