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Thorsten Fink: «Personne ne nie que nous sommes en danger»

Les soucis se sont accumulés pour l'entraîneur Thorsten Fink © KEYSTONE/WALTER BIERI
Les soucis se sont accumulés pour l'entraîneur Thorsten Fink © KEYSTONE/WALTER BIERI
GC veut toutefois croire qu'il va progresser, sous l'impulsion de ses recrues comme Yoric Ravet © KEYSTONE/ENNIO LEANZA
GC veut toutefois croire qu'il va progresser, sous l'impulsion de ses recrues comme Yoric Ravet © KEYSTONE/ENNIO LEANZA
Le match GC - Xamax de dimanche aura pour enjeu cette lanterne rouge dont personne ne veut © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON
Le match GC - Xamax de dimanche aura pour enjeu cette lanterne rouge dont personne ne veut © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON


Publié le 16.02.2019


Les Grasshoppers n'ont plus qu'un point d'avance sur Neuchâtel Xamax, qu'ils recevront dimanche lors de la 21e journée de Super League.

L'entraîneur Thorsten Fink sait pertinemment que la situation est tendue, tout en réclamant, au cours d'un entretien avec Keystone-ATS réalisé juste avant la reprise du championnat début février, "temps, calme et patience" pour sortir le Rekordmeister de ce mauvais pas.

Thorsten Fink, vous affirmiez que l'ambition de l'équipe devait être une qualification pour une compétition européenne. Est-ce toujours le cas?

"Nous pourrions dire que nous nous contentons de viser le maintien, mais nous conservons une vision large de la saison et savons que nous pouvons progresser au classement. Dans ce championnat, tout est possible, comme l'a démontré Lucerne lors du précédent exercice, en passant du neuvième au troisième rang final. Nous avons retouché l'effectif et, à partir de là, nous ne pouvons pas dire que la seule chose qui nous importe est de ne pas être relégués. Mais nous ne sommes pas naïfs."

Vous considérez donc GC comme une équipe de première moitié de tableau?

"Je crois en mes joueurs, en leur vitesse et en leur technique. L'équipe a du caractère et est solidaire. L'été passé, il y a eu beaucoup d'arrivées et cela demande du temps avant de trouver une forme de cohésion. Là, nous avons eu du temps et personne ne veut revivre ce que nous avons vécu durant le premier tour."

GC a terminé huitième et neuvième des deux derniers championnats et est avant-dernier actuellement. On a l'impression que vous êtes dans le déni?

"Personne chez nous ne nie que nous sommes en danger. Regarder vers l'avant sous-entend aussi que nous ne sommes pas aveugles. Nous avions fixé des objectifs en début de saison et savons très bien où nous nous trouvons aujourd'hui. Il y a eu de nombreuses blessures, certains joueurs ont intégré l'équipe très tard, d'autres ont dû revenir de convalescence. Il a manqué de l'expérience aux jeunes, certains joueurs n'ont pas apporté ce que l'on espérait. Nous avions besoin de temps pour constituer une équipe et les blessures ont compliqué l'affaire et nous ont fait prendre du retard. Je suis conscient que ces absences à répétition trahissent partiellement un problème de préparation, mais nous avons corrigé la chose."

Vous êtes donc persuadé que GC ne peut que progresser au classement?

"En 2012, l'équipe était très jeune également et a failli être reléguée. Elle ne l'a pas été grâce à la disqualification de Xamax et à la pénalité infligée au FC Sion. Or, la saison suivante, avec un groupe très peu modifié, le club a terminé deuxième derrière Bâle. Ces dernières années, les leaders du groupe sont sans cesse partis. Il y a eu 64 joueurs alignés en trois ans et, comme ça, une équipe ne peut pas grandir."

Où se situe l'équipe, du point de vue du jeu, par rapport à vos attentes?

"Loin, loin... Pour l'heure, nous réagissons plus que nous n'agissons. Mais nous avons beaucoup progressé dans ce domaine durant la préparation hivernale."

ats

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