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Tissot préoccupé par les droits de l'homme en Biélorussie

Plusieurs sponsors ont menacé de retirer leur soutien au championnat du monde en cas de maintien de la Biélorussie comme coorganisateur de l'évènement. (archives) © KEYSTONE/WALTER BIERI
Plusieurs sponsors ont menacé de retirer leur soutien au championnat du monde en cas de maintien de la Biélorussie comme coorganisateur de l'évènement. (archives) © KEYSTONE/WALTER BIERI


Publié le 18.01.2021


Alors que les menaces de défection de sponsors du Championnat du monde de hockey sur glace se multiplient, Tissot, partenaire officiel de la compétition depuis un quart de siècle, se dit préoccupé par la situation des droits de l'homme en Biélorussie.

Le pays est avec la Lettonie un des pays hôtes de l'édition 2021.

"Chez Tissot, le sport est au coeur de notre ADN et nous sommes fans de hockey sur glace depuis plus de 25 ans", a indiqué lundi à AWP une porte-parole de la marque locloise détenue par le groupe Swatch, rappelant son rôle de chronométreur officiel pour plusieurs compétitions sportives de renom, comme la NBA (basketball), le Tour de France et le Giro d'Italia (cyclisme) ou encore le MotoGP (motocyclisme).

"Les droits de l'homme sont, bien entendu, une valeur fondamentale de notre marque", a souligné la communicante, précisant que l'entreprise avait fait part de ses préoccupations à la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF), dont elle attend une clarification "en temps opportun". Elle n'a cependant pas souhaité fournir de détails sur les montants engagés dans le cadre de ce partenariat.

Plusieurs sponsors ont menacé de retirer leur soutien au championnat du monde en cas de maintien de la Biélorussie comme coorganisateur de l'évènement. C'est le cas notamment du constructeur automobile Skoda, principal partenaire de la manifestation, ainsi que du fabricant de cosmétiques Nivea Men. Côté sportif, l'équipe du Danemark a d'ores et déjà annoncé qu'elle renoncera à sa participation plutôt que de jouer à Minsk.

La polémique gronde depuis la visite du président de l'IIHF, René Fasel, au président biélorusse Alexandre Loukachenko lundi dernier. Dans un entretien avec Le Temps, le Suisse a reconnu que "la situation devenait très compliquée", l'ancienne république soviétique ayant obtenu l'organisation de l'évènement conformément aux statuts de la fédération.

Le conseil de cette dernière doit se réunir ce lundi pour évoquer la situation et communiquer sa position définitive sur ce dossier "dans les jours à venir", selon des propos rapportés par l'agence de presse Tass.

ats, awp

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