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Trois arrestations en France en lien avec l'attentat de Barcelone

L'attaque de Barcelone, le 17 août 2017, avait tué 14 personnes et en a blessé 100 autres, fauchées par une camionnette qui a dévalé les ramblas de la capitale de la Catalogne (archives). © KEYSTONE/EPA EFE/QUIQUE GARCIA
L'attaque de Barcelone, le 17 août 2017, avait tué 14 personnes et en a blessé 100 autres, fauchées par une camionnette qui a dévalé les ramblas de la capitale de la Catalogne (archives). © KEYSTONE/EPA EFE/QUIQUE GARCIA


Publié le 20.02.2018


Trois personnes ont été interpellées mardi dans le sud de la France dans le cadre de l'enquête sur les attentats djihadistes commis en août dernier à Barcelone et Cambrils, a annoncé le ministère espagnol de l'Intérieur. Des perquisitions ont aussi eu lieu.

Une personne a été arrêtée à Pont-Saint-Esprit, dans le Gard (sud), et les deux autres à Albi, dans le Tarn (sud-ouest), lors d'une opération menée conjointement avec la police française, a précisé le ministère. Elles sont soupçonnées d'avoir été en lien avec Driss Oukabir, un membre présumé de la cellule djihadiste qui a commis les attaques.

Il n'existe toutefois "pas d'éléments à ce stade qui attestent d'une participation aux attentats", a précisé une source proche du dossier interrogée en France. Les trois personnes ont été placées en garde à vue.

Driss Oukabir est mis en examen en Espagne pour appartenance à une organisation terroriste et assassinats pour avoir participé à l'attaque de Barcelone le 17 août 2017. Ses papiers avaient servi à louer la camionnette utilisée lors de l'attentat sur les Ramblas de Barcelone. Le conducteur avait été tué le 21 août par la police.

Driss Oukabir, un Marocain ayant grandi en Catalogne, est le grand frère de Moussa, 17 ans, un des membres présumés de la cellule qui avait organisé ces attentats le 17 août à Barcelone (15 morts), puis dans la nuit du 17 au 18 dans la station balnéaire de Cambrils (1 mort). Moussa Oukabir et quatre autres jeunes avaient été tués par la police pendant l'attaque à la voiture-bélier perpétrée à Cambrils.

Driss Oukabir avait dans un premier temps assuré que son frère lui avait pris ses papiers pour la louer avant d'affirmer qu'il rendait service aux amis de son frère pour "un déménagement", sans pouvoir préciser où il devait avoir lieu.

ats, afp, reu

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