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Trump "accueilli" par des milliers de manifestants à Bruxelles

Parti de la gare du Nord en fin d'après-midi, peu après l'atterrissage du Boeing présidentiel Air Force One sur la base militaire de Melsbroek en provenance de Rome, le cortège bigarré a traversé le centre de Bruxelles dans une ambiance bon enfant, sous un soleil quasi estival. © Keystone/EPA/ROBERT GHEMENT
Parti de la gare du Nord en fin d'après-midi, peu après l'atterrissage du Boeing présidentiel Air Force One sur la base militaire de Melsbroek en provenance de Rome, le cortège bigarré a traversé le centre de Bruxelles dans une ambiance bon enfant, sous un soleil quasi estival. © Keystone/EPA/ROBERT GHEMENT


Publié le 24.05.2017


Le président américain Donald Trump est arrivé mercredi à Bruxelles pour sa première visite auprès de L'OTAN et l'UE. Quelque 10'000 manifestants pacifistes, féministes ou anti-capitalistes lui ont signifié qu'il n'était "pas le bienvenu".

Parti de la gare du Nord en fin d'après-midi, peu après l'atterrissage du Boeing présidentiel Air Force One sur la base militaire de Melsbroek en provenance de Rome, le cortège bigarré a traversé le centre de Bruxelles dans une ambiance bon enfant, sous un soleil quasi estival.

Alors que le président américain était reçu en audience par le roi des Belges Philippe et la reine Mathilde, puis par le premier ministre belge Charles Michel, les manifestants ont rivalisé d'originalité pour décrier la politique du chef de la Maison blanche.

"Ceci n'est pas un président", brocardait un pancarte, détournant la célèbre maxime du peintre surréaliste belge René Magritte "Ceci n'est pas une pipe".

L'épouse du président américain, Melania, et les autres "premières dames" visiteront justement jeudi le musée consacré à l'oeuvre de l'artiste bruxellois, pendant que les dirigeants de l'OTAN s'efforceront de dissiper les divergences avec la nouvelle administration à Washington.

Entre les drapeaux cubains, les banderoles pacifistes ou les étendards noirs de quelques dizaines d'anarchistes, un groupe de féministes réclamaient, pancartes tendues à bout de bras, de "combattre le sexisme". Réunis sous le slogan "Trump not welcome" (Trump n'est pas le bienvenu), les manifestants répondaient à l'appel de mouvements de gauche, d'ONG comme Amnesty international et d'une cinquantaine d'autres associations.

ats, afp

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