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Trump "meilleur ami" d'Israël, dit-il aux juifs américains

"Tant d'entre vous ont voté pour des gens sous l'administration précédente (ndlr, de Barack Obama)... Un jour vous devrez m'expliquer ça parce que je ne crois pas qu'ils aimaient beaucoup Israël", a lancé le président américain en Floride devant un important groupe d'électeurs juifs américains. © KEYSTONE/AP/PATRICK SEMANSKY
"Tant d'entre vous ont voté pour des gens sous l'administration précédente (ndlr, de Barack Obama)... Un jour vous devrez m'expliquer ça parce que je ne crois pas qu'ils aimaient beaucoup Israël", a lancé le président américain en Floride devant un important groupe d'électeurs juifs américains. © KEYSTONE/AP/PATRICK SEMANSKY


Publié le 08.12.2019


Donald Trump s'est présenté samedi comme étant le meilleur ami qu'Israël ait jamais eu lors d'un discours devant un important groupe d'électeurs juifs américains. Le président a aussi estimé qu'ils avaient eu tort de voter pour les démocrates sous son prédécesseur.

"Tant d'entre vous ont voté pour des gens sous l'administration précédente (ndlr, de Barack Obama)... Un jour vous devrez m'expliquer ça parce que je ne crois pas qu'ils aimaient beaucoup Israël", a-t-il lancé lors d'une réunion du Conseil israélo-américain, une organisation dont font notamment partie le milliardaire Sheldon Adelson et sa femme Miriam, deux soutiens de premier plan de l'homme d'affaires new-yorkais.

Par contraste, a-t-il affirmé, "l'Etat hébreu n'a jamais eu de meilleur ami à la Maison Blanche que votre président, Donald J. Trump". Les électeurs juifs ne représentent pas une grande part de l'électorat mais ils restent un petit groupe crucial en Floride, un des fameux "swing states", qui peut basculer soit dans le camp démocrate, soit du côté républicain.

Historiquement, les juifs américains votent à une large majorité pour les démocrates.

Vers un plan de paix

Depuis sa prise de fonction, Donald Trump a bousculé des décennies de politique américaine au Proche-Orient en accordant à Israël toute une série de demandes au détriment des Palestiniens. Il a notamment reconnu la ville de Jérusalem comme capitale de l'Etat d'Israël, et la souveraineté de l'Etat hébreu sur le plateau du Golan, un territoire pris à la Syrie lors de la Guerre des Six-Jours en 1967.

Ces décisions sont également soutenues par les chrétiens évangéliques, qui représentent un soutien vital pour Donald Trump.

Et malgré ces décisions clivantes, l'administration Trump maintient qu'elle est prête à dévoiler un plan de paix lorsque l'impasse gouvernementale dans laquelle se trouve Israël sera résolue. Le gendre du président américain, Jared Kushner, lui-même de confession juive mais qui n'a aucune expérience en matière de gouvernance, est en charge de ce plan de paix.

"Beaucoup de gens disent que ça ne peut pas se faire", a repris Donald Trump samedi. "Ils disent que c'est l'accord le plus dur à conclure, mais si Jared Kushner n'y arrive pas, on ne peut pas y arriver".

ats, afp

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