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Un ex-conseiller d'Obama inculpé dans le sillage de l'enquête russe

Selon des poursuites annoncées par le ministère de la Justice, le démocrate Gregory Craig, un juriste de 74 ans et ancien conseiller de Barack Obama, devra répondre de "fausses déclarations" et "dissimulation d'informations" (archives). © KEYSTONE/AP/PABLO MARTINEZ MONSIVAIS
Selon des poursuites annoncées par le ministère de la Justice, le démocrate Gregory Craig, un juriste de 74 ans et ancien conseiller de Barack Obama, devra répondre de "fausses déclarations" et "dissimulation d'informations" (archives). © KEYSTONE/AP/PABLO MARTINEZ MONSIVAIS


Publié le 12.04.2019


Un ex-conseiller de Barack Obama à la Maison Blanche a été inculpé jeudi pour ses activités de lobbying en faveur de l'Ukraine. Il est le premier démocrate épinglé dans le sillage de l'enquête russe du procureur spécial Mueller.

Selon ces poursuites annoncées par le ministère de la Justice, Gregory Craig, un juriste de 74 ans, devra répondre de "fausses déclarations" et "dissimulation d'informations". Robert Mueller a enquêté pendant près de deux ans sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle de 2016.

L'inculpation de M. Craig concerne, selon les médias américains, des activités légales entreprises avec le gouvernement ukrainien en 2012 - au côté du lobbyiste Paul Manafort - après le départ du conseiller de la Maison Blanche, quand il avait rejoint le cabinet Skadden, Arps, Slate, Meagher & Flom.

Il avait démissionné en avril 2018 à la suite d'une enquête concernant ce cabinet londonien qui aurait manqué à ses obligations d'enregistrer ses lobbyistes étrangers.

Paul Manafort, ancien directeur de l'équipe de campagne de Donald Trump, a été condamné à un total de sept ans et demi derrière les barreaux pour diverses fraudes. M. Craig risque, lui, jusqu'à 5 ans de prison pour chacun de ses deux chefs d'inculpation, et environ 250'000 dollars d'amende. Dans un communiqué publié la veille de son inculpation, ses avocats ont assuré que Gregory Craig était innocent.

Six proches de Trump

Après 22 mois d'enquête, le procureur Mueller a transmis le 22 mars un rapport final de près de 400 pages au ministre de la Justice, qui a publié deux jours plus tard un résumé de ses principales conclusions. Selon ce résumé de quatre pages, M. Mueller a conclu qu'il n'existait pas de preuve de collusion entre la Russie et l'équipe de Donald Trump lors de la présidentielle de 2016.

Trente-quatre personnes ont été mises en cause dans ce dossier, parmi lesquelles six proches collaborateurs de M. Trump.

ats, afp

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