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Un missile des rebelles yéménites "intercepté" près de Riyad

Les rebelles Houthis contrôlent notamment la capitale yéménite Sanaa (archives). © KEYSTONE/AP/ABDULNASSER ALSEDDIK
Les rebelles Houthis contrôlent notamment la capitale yéménite Sanaa (archives). © KEYSTONE/AP/ABDULNASSER ALSEDDIK


Publié le 20.05.2017


Un missile balistique tiré par les rebelles chiites, en guerre contre les forces progouvernementales au Yémen, a été abattu vendredi soir au sud-ouest de Riyad. Le président américain Donald Trump devait atterrir dans la capitale saoudienne quelques heures plus tard.

Les unités de la défense aérienne "ont intercepté au-dessus d'une zone inhabitée, à 180 kilomètres au sud-ouest de Riyad, un missile balistique lancé par les milices Houthis", a annoncé la coalition militaire arabe sous commandement saoudien dans un communiqué.

La chaîne de télévision Al-Masirah, contrôlée par les Houthis, a confirmé sur Twitter que les rebelles "ont tiré un missile balistique Volcano-2 vers la capitale de l'Arabie saoudite".

Il s'agit du missile tiré par les rebelles ayant parcouru la plus longue distance, depuis que ceux-ci ont commencé à lancer des attaques de représailles contre le royaume sunnite, il y a deux ans.

Intervention saoudienne

Quelques missiles balistiques et des fusées de courte portée, plus fréquentes, ont depuis été tirés vers le sud du pays, dans la zone frontalière séparant l'Arabie saoudite du Yémen, après des raids aériens de la coalition au Yémen. La coalition militaire sous commandement saoudien intervient au Yémen en soutien au gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi.

La guerre au Yémen oppose des forces progouvernementales aux rebelles Houthis, alliés à des unités de l'armée restées fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh. Les rebelles contrôlent la capitale Sanaa depuis 2014 et restent maîtres de vastes régions du pays.

Selon les Nations unies, les civils constituent la majorité des quelque 8000 morts et 45'000 blessés du conflit depuis mars 2015. Sept trêves, négociées par l'ONU, ont volé en éclats depuis le début du conflit.

Donald Trump est attendu samedi matin à Riyad, pour une tournée qui l'emmènera ensuite à Jérusalem, Bethléem, Rome, Bruxelles et en Sicile.

ats, afp

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