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Une dose de vaccin réduit de presque 50% la transmission

L'étude menée par l'agence publique de santé anglaise a suivi 57'000 personnes appartenant à 24'000 ménages où une personne vaccinée a été testée positive, et les a comparées à près d'un million de contacts de personnes non vaccinées (image d'illustration). © KEYSTONE/EPA/DANIEL DAL ZENNARO
L'étude menée par l'agence publique de santé anglaise a suivi 57'000 personnes appartenant à 24'000 ménages où une personne vaccinée a été testée positive, et les a comparées à près d'un million de contacts de personnes non vaccinées (image d'illustration). © KEYSTONE/EPA/DANIEL DAL ZENNARO


Publié le 28.04.2021


Une seule dose de vaccin Pfizer ou AstraZeneca permet de réduire la transmission du coronavirus jusqu'à près de moitié au sein d'un même foyer, où le risque de contagion est élevé, selon une étude de l'agence publique de santé anglaise (PHE).

Les personnes infectées par le virus trois semaines après avoir reçu une dose de vaccin sont de 38% à 49% moins susceptibles que celles n'ayant pas été vaccinées de transmettre le virus aux membres de leur foyer, a souligné Public Health England dans un communiqué.

Ce niveau de protection, observé autour du quatorzième jour suivant la vaccination, est similaire quel que soit l'âge de la personne vaccinée ou des membres du foyer.

"C'est une nouvelle fantastique. Nous savions déjà que les vaccins sauvaient des vie et cette étude, la plus complète menée en conditions réelles, montre aussi qu'ils réduisent la transmission de ce virus mortel", s'est réjoui le ministre britannique de la Santé Matt Hancock.

Lieux "à haut risque"

Cette étude a suivi 57'000 personnes appartenant à 24'000 ménages où une personne vaccinée a été testée positive, et les a comparées à près d'un million de contacts de personnes non vaccinées.

Les ménages sont considérés comme des lieux "à haut risque" en termes de transmission, et "des résultats similaires pourraient être observés dans des endroits présentant des risques de transmission similaires, comme les logements partagés et les prisons", a souligné PHE.

L'organisme souligne qu'une dose de vaccin permet également, après quatre semaines, de réduire de 60 à 65% le risque de développer des symptômes.

De précédentes études de PHE avaient démontré que les vaccins Pfizer et AstraZeneca avaient permis de prévenir 10'400 décès chez les plus de 60 ans à fin mars.

ats, afp

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