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Une protégée de Trump échoue à être élue gouverneure de l'Arizona

Kari Lake affirme que l'élection présidentielle de 2020 a été volée à Donald Trump, malgré l'absence de preuves (archives). © KEYSTONE/EPA/ETIENNE LAURENT
Kari Lake affirme que l'élection présidentielle de 2020 a été volée à Donald Trump, malgré l'absence de preuves (archives). © KEYSTONE/EPA/ETIENNE LAURENT
Kari Lake affirme que l'élection présidentielle de 2020 a été volée à Donald Trump, malgré l'absence de preuves (archives). © KEYSTONE/EPA/ETIENNE LAURENT
Kari Lake affirme que l'élection présidentielle de 2020 a été volée à Donald Trump, malgré l'absence de preuves (archives). © KEYSTONE/EPA/ETIENNE LAURENT


Publié le 15.11.2022


Kari Lake, candidate républicaine soutenue par Donald Trump, a échoué lundi à s'emparer du siège de gouverneure de l'Arizona, selon des médias. C'est un nouveau revers pour l'ex-président américain, qui doit annoncer sa candidature à la présidentielle de 2024 mardi.

Au terme d'une course serrée dans cet Etat clé, la démocrate Katie Hobbs l'a emporté face à cette figure emblématique du trumpisme, d'après les chaînes CNN et NBC.

Kari Lake, convaincue que l'élection présidentielle de 2020 a été volée à Donald Trump, malgré l'absence de preuves, avait refusé d'indiquer clairement qu'elle accepterait le résultat de son propre scrutin.

Pour toute réaction, l'ancienne présentatrice du journal sur l'antenne locale de Fox News a tweeté: "Les habitants de l'Arizona savent quand on les arnaque". L'ancien président a de son côté immédiatement dénoncé la validité du scrutin sur son réseau Truth Social. "Ouah! Ils viennent de voler l'élection à Kari Lake. C'est vraiment grave!"

Position fragile

Cette femme de 53 ans, qui revendique le sobriquet de "Trump en jupon" dont la gauche l'a affublée, a été l'une des personnalités marquantes de cette campagne. Elle était vue comme l'un des lieutenants du républicain pendant les élections de mi-mandat, dont les scrutins ont eu lieu mardi.

Donald Trump s'était personnellement impliqué dans ces votes, adoubant des candidats qui lui jurent une loyauté absolue. Mais nombre de ses poulains ont déçu, fragilisant sa position au sein du parti républicain. Il doit désormais faire face à la concurrence de Ron DeSantis, gouverneur de Floride réélu de façon triomphale, à qui l'on prête des ambitions présidentielles.

Donald Trump, qui a promis une "très grande annonce" pour mardi, devrait, selon toute vraisemblance, officialiser sa candidature à l'élection présidentielle de 2024.

ats, afp

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