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Une Suisse misérable sortie par l'Allemagne en huitièmes de finale

Les Suisses à l'iamge de Thomas Ruefenacht n'ont pas réussi à bousculer les Allemands. © KEYSTONE/EPA/JAVIER ETXEZARRETA
Les Suisses à l'iamge de Thomas Ruefenacht n'ont pas réussi à bousculer les Allemands. © KEYSTONE/EPA/JAVIER ETXEZARRETA


Publié le 20.02.2018


La Suisse a été éliminée sans gloire du tournoi olympique par l'Allemagne, s'inclinant 2-1 après prolongation. Comme à Sotchi, les Helvètes repartent la queue entre les jambes.

Un but de Yannic Seidenberg après 26 secondes seulement dans la prolongation a offert une place en quarts de finale à l'Allemagne. Et le pire, c'est qu'il n'y a rien à redire. La Suisse n'a jamais été en mesure de prendre l'ascendant sur la formation dirigée par Marco Sturm, et elle l'a payé au prix fort.

Le match avait déjà mal débuté. On imagine bien volontiers Patrick Fischer motiver ses troupes avant la rencontre. Leur demander de répondre au jeu physique après avoir été dominés dans ce secteur lors du dernier match par les Tchèques. Visiblement, Cody Almond a compris le message de travers. Ainsi, après neuf secondes de jeu (!), le centre de Genève-Servette a expédié son coude dans le visage de Christian Ehrhoff. Les arbitres ont logiquement sanctionné le geste d'une pénalité de 5 minutes assortie d'une méconduite de match.

Les Allemands n'ont pas mis longtemps avant de faire payer les Suisses. Un petit jeu à la ligne bleue pour un tir de Leonhard Pfoderl, et le 0-1 est tombé rapidement. Plutôt bon jusque-là, Jonas Hiller n'était pas tout blanc sur cette réussite. Le tir du défenseur germanique n'était clairement pas inarrêtable et le portier seelandais a été un tantinet trop lent dans son déplacement.

La Suisse a mis du temps à réagir à cette ouverture du score. Il a même fallu attendre la 24e pour voit tomber l'égalisation helvétique. A la suite d'un très bon travail d'Ambühl, toujours tenace en zone offensive, Simon Moser a pu niveler la marque. Il n'empêche que les supporters de la Kwandong Arena ont dû trouver le temps long. Chapeau aux nombreux enfants présents dans les tribunes d'avoir pu garder les paupières ouvertes.

Le power-play anémique depuis le début de la compétition n'a rien fait pour rassurer Patrick Fischer. Incapables de présenter un jeu de puissance digne de ce nom, même lors de quelques secondes à 5 contre 3 et alors qu'ils ont bénéficié de près de dix minutes avec un homme de plus sur la glace, les Suisses ont donné l'impression de n'avoir aucune idée. Cela s'est confirmé en fin de rencontre. C'est finalement sur une action relativement simple avec un lancer sur le but et un rebond que l'Allemagne a gagné le droit de défier la Suède en quarts et a renvoyé la Suisse chez elle. Ce tournoi est à oublier au plus vite pour les Helvètes, comme à Sotchi.

ats

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