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Victoire de la coalition d'Abe aux législatives japonaises

Shinzo Abe s'est engagé samedi à contrer les menaces de la Corée du Nord. © KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA
Shinzo Abe s'est engagé samedi à contrer les menaces de la Corée du Nord. © KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA
La coalition conservatrice du premier ministre nationaliste Shinzo Abe est en passe de remporter 311 sièges sur les 465 de la chambre basse, selon des estimations de la chaîne privée TBS (archives). © KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA
La coalition conservatrice du premier ministre nationaliste  Shinzo Abe est en passe de remporter 311 sièges sur les 465 de la chambre basse, selon des estimations de la chaîne privée TBS (archives). © KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA
Avec sa confortable majorité, Shinzo Abe se trouvera encore davantage légitimé dans sa fermeté vis-à-vis de la Corée du Nord, qui a déjà tiré deux missiles au-dessus de l'archipel nippon. © KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA
Avec sa confortable majorité, Shinzo Abe se trouvera encore davantage légitimé dans sa fermeté vis-à-vis de la Corée du Nord, qui a déjà tiré deux missiles au-dessus de l'archipel nippon. © KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA


Publié le 22.10.2017


Le Premier ministre conservateur japonais Shinzo Abe a remporté dimanche une large victoire aux législatives anticipées qu'il avait provoquées. Il s'est aussitôt engagé à "agir avec fermeté" face aux menaces de la Corée du Nord qui ont dominé la campagne électorale.

La coalition formée par le Parti libéral-démocrate (PLD, droite) de M. Abe et le parti Komeito (centre-droit) devait remporter plus de 310 des 465 sièges, soit une majorité des deux tiers, selon les estimations données dans la nuit par la chaîne publique NHK.

La majorité des deux tiers ainsi maintenue dans les deux chambres peut notamment lui permettre de convoquer un référendum proposant de réviser la Constitution pacifiste, dictée en 1947 par les États-Unis après la reddition du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale et dont l'article 9 consacre la renonciation "à jamais" à la guerre.

Avant ces élections, sa coalition gouvernementale disposait de 318 sièges à la chambre basse du Parlement qui en comptait 475, mais des scandales à répétition avaient terni son image et faisaient courir le risque d'une défaite lors de législatives initialement prévues dans un an. M. Abe avait décidé le mois dernier de déclencher des élections anticipées, profitant d'une opposition morcelée.

Fermeté envers Pyongyang

Avec sa confortable majorité, il se trouvera encore davantage légitimé dans sa fermeté vis-à-vis de la Corée du Nord, qui a déjà tiré deux missiles au-dessus de l'archipel nippon. M. Abe est favorable à la position de l'allié américain consistant à maintenir "toutes les options", y compris l'option militaire, sur la table.

Quant à réviser la Constitution, voeu cher aux nationalistes japonais qui soutiennent M. Abe, il ne s'est pas montré pressé dimanche soir, désireux visiblement de dégager un consensus le plus large possible.

"Je ne prévois pas de proposer (l'amendement) avec la seule coalition au pouvoir. Nous essayerons d'avoir le soutien du plus grand nombre possible", a-t-il dit, espérant "discuter" de ce sujet avec le Parti de l'espoir, tout récemment créé par la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, et d'autres formations.

Selon NHK, la participation a été de 53,7%, soit un point de plus que lors des législatives de 2014, marquées par une abstention record.

Échec du Parti de l'espoir

Le Parti de l'espoir devrait remporter 49 sièges, selon la NHK et l'autre principale formation d'opposition, le Parti démocrate constitutionnel en gagnerait 50.

ats, afp, reu

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