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Violences à Washington: plus de 150 personnes inculpées

Des partisans de l'ancien président américain Donald Trump s'étaient jetés à l'assaut du Capitole, au moment où les élus étaient en train de certifier la victoire de son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle (archives). © KEYSTONE/AP/Manuel Balce Ceneta
Des partisans de l'ancien président américain Donald Trump s'étaient jetés à l'assaut du Capitole, au moment où les élus étaient en train de certifier la victoire de son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle (archives). © KEYSTONE/AP/Manuel Balce Ceneta


Publié le 27.01.2021


Plus de 150 personnes ont été inculpées par la justice fédérale américaine pour leur rôle dans les violences le 6 janvier au Capitole à Washington. Une cinquantaine d'autres fait l'objet de poursuites devant les tribunaux de la capitale fédérale.

Ce bilan devrait encore augmenter, les enquêteurs ayant recueilli des informations sur environ 400 participants à ce coup de force. "Au moment où nous parlons, la liste s'allonge", a ajouté mardi le procureur fédéral Michael Sherwin.

Dans un premier temps, la justice a retenu des chefs d'inculpation assez simples, comme "intrusion" ou "port illégal d'armes", afin d'avancer vite. Mais des accusations plus lourdes, notamment pour violences contre des policiers, ont été ajoutées à certains dossiers et certains prévenus encourent des peines pouvant aller jusqu'à 20 ans de prison, a précisé M. Sherwin.

Cinq morts

Des partisans de l'ancien président américain Donald Trump s'étaient jetés à l'assaut du siège du congrès, au moment où les élus étaient en train de certifier la victoire de son rival démocrate Joe Biden à la présidentielle.

Cinq personnes sont mortes au cours de cette attaque, dont un policier tué par les manifestants et une protestataire abattue par un agent. Des bombes artisanales avaient par ailleurs été découvertes à proximité du Capitole, près des bureaux des partis démocrate et républicain.

Les enquêtes sur ces faits les plus graves se poursuivent, selon M. Sherwin.

L'ancien président a pour sa part été renvoyé en procès devant le Sénat, qui le jugera en février pour "incitation à l'insurrection". Pendant des semaines, il a nié sa défaite à la présidentielle, se présentant contre toute évidence comme victimes de "fraudes" massives. Juste avant l'assaut, il s'était adressé à ses partisans en leur demandant de monter leur "force".

ats, afp

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