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1939-1945: Les zones d’ombre de la générosité suisse

La Suisse a accueilli des milliers d’enfants pendant la guerre. Mais elle en a aussi internés et expulsés de nombreux autres. Deux témoignages directs révèlent que même les enfants d’origine suisse risquaient le pire.

Madeleine Bourgeat et sa fille Chantal, après leur sortie des camps de réfugiés. A droite, la famille van Schilt avant la guerre, avec Adrienne dans les bras de son papa et son frère Wilhelm sur les genoux de sa maman. DR/Alphil
Madeleine Bourgeat et sa fille Chantal, après leur sortie des camps de réfugiés. A droite, la famille van Schilt avant la guerre, avec Adrienne dans les bras de son papa et son frère Wilhelm sur les genoux de sa maman. DR/Alphil

Pascal Fleury

Publié le 06.12.2013

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Suisse a été un havre de paix pour des milliers d’enfants, accueillis dans des familles, des homes ou des sanatoriums (lire notre page «Histoire Vivante» du 22novembre). Mais tous les enfants réfugiés dans notre pays n’ont pas eu droit à un accueil si chaleureux.

Ainsi, nombre d’entre eux ont été internés pendant des mois, séparés cruellement de leurs parents, dormant parfois sur la paille dans des locaux glacés. D’autres ont été simplement expulsés vers l’enfer des pays en guerre. Deux témoignages de première main révèlent que même des enfants d’origine familiale suisse ou nés dans notre pays se sont retrouvés parfois à la merci d’une administration obtuse et dépourvue d’états d’âme.

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