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«J’ai une allergie à l’injustice»

Figure des années septante, l’ancienne conseillère nationale du Parti socialiste valaisan Gabrielle Nanchen ne se laisse pas décourager par les aléas de la lutte pour l’égalité entre femmes et hommes

Se positionner en faveur de la décriminalisation de l’avortement n’a pas été facile à assumer dans le Valais catholique de l’époque, selon Gabrielle Nanchen. © Charly Rappo
Se positionner en faveur de la décriminalisation de l’avortement n’a pas été facile à assumer dans le Valais catholique de l’époque, selon Gabrielle Nanchen. © Charly Rappo
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Roselyne Crausaz
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Propos recueillis par ­Christiane Imsand

Publié le 28.04.2018

Temps de lecture estimé : 20 minutes

Egalité »   Gabrielle Nanchen restera dans l’histoire comme cette socialiste valaisanne qui, en 1971, a fait partie de la première volée de femmes élues au Conseil national, après l’introduction du suffrage féminin. C’était trois ans après Mai 68. Cinquante ans plus tard, cette marcheuse porte un regard positif sur le chemin parcouru depuis lors. Interview.

Vous aviez 25 ans en mai 1968. Comment avez-vous vécu cette période?

Gabrielle Nanchen: Je l’ai vécue en retrait car je travaillais à plein temps et, avec mon mari, nous étions en train d’emménager dans la maison où nous habitons toujours, à Icogne. Lui se plaisait à dire, en référence aux événements parisiens: «Cette maison est occupée.» A défaut de participation directe,

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