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Place au débat sur le service citoyen

L’initiative du Groupe pour une Suisse sans armée a subi hier une lourde défaite. La réflexion se poursuit malgré tout sur une modernisation des obligations militaires.
Vive l'armée, par Alex
Vive l'armée, par Alex

christiane imsand

Publié le 23.09.2013

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Le score est sans appel. Les Suisses ont rejeté hier par 73,2% des suffrages l’initiative pour l’abrogation du service militaire obligatoire. Pas un seul canton n’a soutenu le texte du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA). Pas même Genève et le Jura, qui avaient voté pour la suppression de l’armée en 1989. «Ce résultat peut être interprété comme un oui à l’armée», se réjouit le chef du Département de la défense Ueli Maurer. «Cela correspond à un trend. Les questions sécuritaires préoccupent davantage la population que par le passé.» Ses adversaires ne sont pas découragés pour autant. Ils préparent la riposte sur le terrain du «service citoyen».

Le GSsA se montre à peine ébranlé par sa défaite. «Le débat s’est porté sur l’armée comme instrument de cohésion nationale alors que nous avons mis l’accent sur la réduction des coûts», commente Amanda Gavilanes, secrétaire du GSsA Genève. Le groupement antimilitariste veut désormais aller de l’avant avec d’autres réformes. «Il faut

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