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La voile l’a pris au biberon, ou presque

Myriam et Georges Roura • Le couple a choisi de vivre onze ans en mer, en famille. Lui a transmis à Alan ce goût immodéré pour la voile. Elle un recul bénéfique. Gamin, son fils l’appelait «maman-bateau».

Georges et Myriam Roura: «Un jour, on s’est réveillé avec une envie de Pacifique.» © Alain Wicht
Georges et Myriam Roura: «Un jour, on s’est réveillé avec une envie de Pacifique.» © Alain Wicht
Alan Roura
Alan Roura
Souvenir en famille © LDD
Souvenir en famille © LDD

Tiphaine Bühler

Publié le 21.04.2015

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Mon fils est un champion, série 2015 2/5

Derrière chaque champion, il y a des parents. Il faut soutenir son enfant sans mettre de pression et garder la tête froide aussi souvent que possible. Le métier de sportif fait souvent rêver. Pour les parents, les réalités et les obstacles sont différents dans chaque discipline et pour chacun. Ils apprennent sur le tas à décrypter ce monde si particulier, à s’accommoder des folies financières ou de la peur de l’accident, et surtout, à maintenir le lien du cœur. Ils témoignent.

Des parents comme dans les histoires. Ils ont fait le tour du monde en voilier avec leurs trois cadets. De retour à Versoix en 2012, dans un pavillon au bord de l’autoroute, la paire aligne plusieurs vies en une. Ferblantier tatoué de 52 ans, Georges a découvert la navigation à 35 ans, comme Myriam (58 ans). Ils

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