Aux origines des péchés capitaux
Orgueil, avarice, luxure, paresse ou gourmandise engendrent la culpabilité. Et s’ils étaient mal compris?
Laurence Villoz / Protestinfo
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Vices et vertus (1) » D’où viennent les sept péchés capitaux, quel est leur rôle dans la tradition religieuse et qu’en reste-t-il aujourd’hui? Une série d’été à l’odeur de soufre.
Encore une tranche de ce gâteau à la crème avant d’aller faire une sieste au soleil… La gourmandise, la paresse, l’orgueil, l’avarice, la luxure, l’envie ou encore la colère forment les sept péchés dits capitaux. Est-ce que cela signifie qu’ils sont les plus graves? Absolument pas. «Le terme «capital» vient du latin caput, la tête. C’est ainsi qu’on appelle ces péchés, car ils sont générateurs de presque tous les autres», explique l’abbé François-Xavier Amherdt, professeur de théologie pratique à l’Université de F